Les photos qui font le tour du web parlent d’elles-mêmes : une ‘messe’(sic en mer ), – on peut décemment s’interroger sur le qualificatif de ‘messe’ donné à l’aberrante célébration qui a eu lieu à Crotone, en Italie-, utilisant un matelas pneumatique comme autel, avec toutes les personnes présentes en maillot de bain, y compris évidemment le célébrant.
« Nous avions choisi une pinède pour un camping mais elle était occupée par une autre initiative. Il faisait très chaud et donc on s’est dit : pourquoi ne pas faire la messe dans l’eau ? Une famille qui se trouvait à proximité nous a entendu parler et a mis à disposition son matelas que nous avons transformé en autel. C’était beau même si on s’est brûlé », se défend le prêtre.
Cependant même le droit canonique conciliaire de 1983 interdit de tels spectacles :
« La célébration eucharistique doit se faire dans le lieu sacré [c’est-à-dire dans l’église], à moins que dans un cas particulier la nécessité n’exige rien d’autre ; auquel cas la célébration doit être effectuée dans un lieu décent » (Can. 932 §1).
« La Missa aquatica de Crotone est le sommet (ou l’abîme ?) d’une liturgie conçue comme un champ de bataille dans lequel celui qui gagne est celui qui fait le plus preuve d’inventivité, noyant – il faut le dire – le seul véritable Protagoniste » commente un quotidien catholique italien.
Au fil des décennies, la liturgie de Paul VI aura été la porte ouverte aux pires indécences – au propre et au figuré -, blasphèmes et sacrilèges. Ils ont tous essayé au nom d’une Eglise ouverte au monde, moderne, et captivante ou simplement à la mode, mais Don Mattia Bernasconi, jeune vicaire italien, doit certainement avoir le « mérite » d’avoir surpassé tous les autres, jetant – littéralement – par-dessus bord ce qui reste du caractère sacré de Culte catholique mais aussi de bon sens. La ‘messe’ de Crotone n’est en rien une messe catholique mais gageons que don Bernasconi ne connaîtra aucune sanction bergoglienne, celles-ci ne sont réservées qu’aux prêtres célébrants la messe tridentine.
Pourtant, plus que jamais, seule la Tradition intégrale, dont le monde conciliaire s’est détourné, sauvera l’Eglise.
Francesca de Villasmundo
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