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 En France, en juin 2012, Civitas avait entamé une campagne d’affichage avec pour slogan « Aujourd’hui le mariage homosexuel, demain la polygamie ». Le président de Civitas expliquait sur les plateaux de télévision que redéfinir le mariage permettrait tôt ou tard à certains de revendiquer la polygamie. La démonstration d’Alain Escada était limpide. « Le mariage repose sur deux conditions. La première, c’est l’union de deux personnes. La deuxième, c’est que ces deux personnes soient un homme et une femme. Si on touche à la deuxième condition, qu’est-ce qui empêchera plus tard de toucher à la première condition ? », avait déclaré Escada devant un Paul Amar médusé.

Les faits viennent lui donner raison. L’Utah vient d’autoriser la polygamie en prétextant de la légalisation du « mariage » homosexuel et de la redéfinition du mariage qu’elle implique.

Tony Perkins, président du Family Research Council (FRC) a annoncé que la récente décision du juge fédéral Clark Waddoups abolissant la loi contre la polygamie dans l’état de l’Utah est une conséquence de la redéfinition du mariage, redéfinition ouverte par le mal nommé « mariage gay ». Dans cet état, la population est à majorité de religion mormone, historiquement favorable à la polygamie et où il existe des groupes mormons indépendants qui la pratiquent toujours.

« La semaine passée, le peuple américain a connu deux conséquences de la redéfinition du mariage : un pâtissier du Colorado risque la prison s’il continue de refuser d’obéir à une ordonnance du tribunal de préparer un gâteau  pour un « mariage » homosexuel et maintenant un juge fédéral cite le mariage homosexuel dans sa décision d’abolir une loi de l’Utah contre la polygamie », explique Tony Perkins

Le président du FRC indique que « tandis que le peuple américain subit les conséquences de la redéfinition du mariage, nous voyons s’intensifier le débat public sur ces thèmes ». Selon lui, il n’est donc pas trop tard pour inverser le cours des choses et défendre le vrai mariage.

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oliv
oliv
il y a 11 années

Mais bien sûr. Tout ceci procède d’une seule et même logique de transgression de toute moralité. Que ces dirigeants osent donc avouer leurs intentions profondes : délier Lucifer et installer son royaume de perversions débridées. Si l’on travaille aujourd’hui au niveau européen à imposer des standards en matière d’éducation sexuelle dès le plus jeune âge (4 ans), notamment par la pratique de la masturbation, à quoi doit-on bien pouvoir s’attendre par la suite ? Puisque ces petits bouts de choux seront « formés » à la sexualité, qu’est-ce qui empêchera donc qu’ils puissent passer « librement » à la pratique avec des adultes « bienveillants », hein ? Le concept des mini-miss séduisant les adultes ne va-t-il pas déjà dans ce sens ? Et les 68tards qui voulaient légaliser la pédophilie ont-ils disparus ? Je ne crois pas, non…

oliv
oliv
il y a 11 années

Négocier des textes en faisant certains compromis ouvre la voie à de futurs compromis. Il faut tenir ses positions, dès lors qu’elles sont justes, et ne rien lâcher. Toutes les concessions faites sur l’euthanasie (meurtre), l’avortement (meurtre), l’homosexualité, le divorce mais aussi la pratique courante du mensonge, du faux-témoignage, du vol et j’en passe, ouvrent des portes derrière lesquelles des fleuves d’abominations ne demandent qu’à se déverser sur l’humanité. Quand dira-t-on enfin la vérité sur toutes les véritables conséquences de ces rébellions. Je pense en particulier au divorce qui est totalement banalisé mais d’une redoutable puissance de destruction psychologique des enfants qui en sont victimes !!!

Lars
Lars
il y a 11 années

Vous ne savez pas utiliser les mots apparemment, tout comme Civitas d’ailleurs. Si le « mariage » homosexuel n’en est pas un, cela est évident. Cependant vous ne savez pas ce qu’est la polygamie, ce n’est pas un pseudo-mariage où il y aurait plus de deux personnes. Non, mais c’est plusieurs (vrais) mariages contractés par un homme, ce qu’une femme ne peut évidemment pas faire. Du reste cela se nomme mieux patriarcat. Cela existe chez de nombreux peuples, notamment chez les juifs d’alors, encore le peuple fidèle de Dieu, ce qu’ils ne sont plus. Donc, est-ce mal la polygamie, si même Dieu ne s’en est point offusqué ? Non évidemment, car cela reste avant tout le véritable mariage, contracté plusieurs fois par le Chef. Donc de dire que de légaliser le simulacre homosexuel, cela amènerait à légaliser la polygamie (ce qui n’a jamais été interdit par l’Eglise, on comprend bien pourquoi), est un bien gros mensonge. Et c’est même abaisser le véritable mariage (dans la polygamie), au simulacre affreux des homosexuels, de dire même que ce serait pire, c’est donc commettre un sacrilège.
Que ceux qui veulent comprendre, comprennent.

Acquarius
Acquarius
il y a 11 années
Répondre  Lars

« Que ceux qui veulent comprendre comprennent »
Désolée, je n’ai rien compris. Peut-être parce que je suis une femme (encore un effet de la « théorie du genre » sans doute. Bonne soirée quand même, et n’oubliez pas vos gouttes.

Exquisiteur
Exquisiteur
il y a 11 années

Polygamie: un genre (masculin) peut contracter légalement plusieurs « contrats » ou mariages séparés dans le temps et l’espace. La polyandrie, on n’en voit pas souvent.

Tout maire ne voulant pas célébrer un mariage homogenre devrait, face aux caméras de télévision, suivre l’exemple de mamère de bégles, marier, mais plusieurs personnes en UNE SEULE union dans le meme acte/contrat de mariage.

Ainsi la promotion de l’infamie du mariage pour tous pourrait éclater au grand jour et contrant la propagande LGBT . Ce serait une facon de poser les vrais questions qui ont été escamotées dans 500H de merde aux parlements.

Le président de Civitas repose son argumentation sur une philosophie personnelle  » l’union de deux personnes….. un homme et une femme » On peut lui rétorquer que c’est sa définition personnelle. Il n’est donc pas crédible sur ce point.

Le mariage, invention juridique à visée démographique, dans la version avant LGBTaubira et moderne, est un contrat entre l’ETAT et deux géniteurs aux gamètes différenciées qui acceptent de courir un risque procréatif en échange de droits/privilèges conjugaux et parentaux.La conséquence de leurs actes de sexualité peut être la naissance d’un enfant.
En échange de la procréation potentielle, l’Etat s’engage à donner une identité sociale, des papiers, etc pour que la progéniture puisse vivre dans la communauté sociale. (pas de papier, pas d’existence voir la petite noyée Adelaide). L’Etat est donc le propriétaire social de nos enfants par le mariage en mairie et meme en dehors du mariage.

C’est l’Article 215 du code civil qui impose aux « mariés en cérémonie laique devant le maire (donc contrat officiel),
de copuler pour faire des enfants. bien avant on devait meme produire un certificat prénuptial (vérification de la mécanique appropriée).

Le droit à l’avortement et le droit à la contraception ont été obtenus pour contrer cet article 215 .
Donc les duos homogenres mariés peuvent recourir à l’avortement et la contraception c’est ce que dit l’imbécile loi votée par des stylistes de la mode du droit.

Donc nécessairement le mariage s’adresse à 2 genres compatibles pour la procréation.

A partir du moment, où dans une construction juridique imbécile et infamante on prétend maintenir l’obligation de copuler pour procréer à deux géniteurs potentiels, de même genre donc incompatible en procréation, tout en leur donnant les mêmes droits sans courir le risque procréatif,
on fait une monstruosité juridique, c’est à dire des lois faites selon les caprices de nos représentants (le sont ils d’ailleurs) Cela s’appelle l’arbitraire et de gauche de préférence.

Les votants de cette infame loi ont dit  » il y aura ceux qui seront obligés de passer le permis de conduire (figures obligatoires), et ceux (figures libres) à qui on le donnera d’office parce que c’est notre caprice égalitaire ». La honte à ces faux et traitres républicains.

2 régimes de conjugalité dans le même vocable. Voilà l’argumentation,
1 avec des droits et devoirs, et
1 avec les même droits sans devoirs
assemblés dans le mot « mariage et adoption »

Constitutionnellement cette loi n’aurait jamais dû passer. On se demande si, par épuisement dans les draps de soie de la LGBTaubira, le vaillant bâton de Berger de certains de ces membres a anesthésié leur génie réflexif comme prix du caprice infâme et destructeur du droit républicain.

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Du "mariage" homo à la polygamie, l’état de l’Utah confirme les propos de CIVITAS | Ghislain Deschar
il y a 11 années