En Syrie et en Irak, l’Etat Islamique a mis en place la « Hisbah », une police des mœurs chargée de contrôler que les gens vivent bien selon les préceptes islamique en respectant la charia dans tous les aspects de la vie quotidienne.
Dans les localités aux mains des djihadistes, la vie change, rythmée désormais par les cinq prières quotidiennes obligatoires. L’alcool, le tabac, la chicha, la musique et même les barbiers sont interdits. Les juges islamiques ne lésinent pas : coups de fouet pour ceux qui vendaient de l’alcool, main tranchée pour les voleurs,…
Les membres de la « Hisbah » portent un qamis (vêtement long traditonnel) de couleur blanche et sont armés. Ils terrifient les populations locales. Et scrutent tous les détails de l’existence de chacun. Les prix pratiqués par les commerçants, le tissu du voile des femmes, la décoration des habitations,…
Les enfants apprennent la charia jusqu’à l’âge de 16 ans. Ensuite, ils commencent l’entraînement pour le djihad.
Si les mesures prises par les djihadistes sont rudes, elles s’accompagnent d’aspects appréciés par les habitants musulmans. Les djihadistes ont instauré officiellement la « zakat« , c’est-à-dire l’aumône au profit des pauvres qui en perçoivent concrètement les fruits. Le prix de l’essence a par ailleurs beaucoup baissé.
La « Hisbah » en Afrique, en Asie et… en Europe
La « Hisbah » existe aussi au Nigeria où la charia est appliquée dans le nord du pays. Les membres de la « Hisbah » ne font pas que veiller à l’application de la loi islamique parmi les musulmans mais s’en prennent ici aussi aux chrétiens.
En Indonésie, dans la province d’Aceh, la « Wilayatul Hisbah » use aussi des châtiments corporels pour ceux qui s’écartent de la loi islamique. En 2014, des hommes coupables de s’être adonnés au jeu ainsi que des prostituées ont subi les coups donnés publiquement par la police de la charia.
En Allemagne, une police la charia s’est manifestée depuis quelques jours au vu de tous !
Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !