Après les scènes d’émeutes et de pillage dans les grandes villes américaines, c’est au tour des cités françaises d’être investies par des bandes de pilleurs et de revendicateurs lors de manifestations pour rendre hommage à Adama Traoré et George Floyd et contre les « violences policières », organisées hier soir mardi 2 juin malgré leurs interdictions en raison de la crise sanitaire. Interdiction dont Assa Traoré, sœur d’Adama et organisatrice de cet appel du collectif « Vérité pour Adama Traoré », n’a que faire, sachant à quel point le laxisme gouvernemental la laissera faire.
Une fois de plus, ils sont au dessus des lois et peuvent manifester alors que c’est strictement interdit ? #JusticePourAdama pic.twitter.com/7c7gH9LCgd
— Damien Rieu (@DamienRieu) June 2, 2020
20 000 personnes ont donc bravé, sans grande difficulté, l’interdiction de manifester à Paris et se sont rassemblées devant le tribunal de grande instance de Paris. D’autres mobilisations ont également eu lieu à Marseille, Lyon ou Lille.
🔥🏛⚖️ Où étaient les forces de l’ordre et le préfet de Police⁉️Dans un État de Droit on ne laisse pas ainsi se faire assiéger le tribunal de la capitale❗️
(Ps : sur l’Ile de la Cité, il eût été bien plus facile de sécuriser le Palais de Justice…) #APM
pic.twitter.com/BLkZZPrX0q— ✈ Charles Prats APM (@CharlesPrats) June 2, 2020
Pour rappel, vendredi 29 mai, la dernière expertise médicale de l’enquête portant sur la mort d’Adama Traoré lors d’une interpellation en 2016 avait pourtant à nouveau écarté la responsabilité des gendarmes.
La manifestation parisienne a dégénéré : mobilier urbain, vitrines fracassées, saccage d’un commissariat de police et de quartier parisien, la violence physique était du côté de ces « anti-racistes » donneurs de leçons de pacifisme aux policiers et aux Français de souche. La violence verbale était également de la partie : des manifestants scandaient « Révolte » ou « Tout le monde déteste la police », brandissant des pancartes affichant « Black Lives Matter » (la vie des noirs compte), « Silence = asphyxie » ou encore « Décolonisons la police ». Les policiers noirs présents étaient qualifiés de « traitres », de « vendus », de « bounty ».
Bravo à nos collègues 👮🏿♂️👮 pour leur sang-froid.
Merci à @geoffroyboulard pour son soutien sans failles aux policiers.
Nous espérons que la @prefpolice poursuivra pénalement #AssaTraore.
Les exactions commises ont été violentes ⤵️.pic.twitter.com/LWqy6ft5mI https://t.co/X9QWhKy45N— Commissaires de police – SICP (@SICPCommissaire) June 3, 2020
Le saccage du commissariat de Clichy restera à jamais la preuve flagrante de l’imposture de ces assos pseudo-antiracistes mais vraies bandes de voyous détestant tout ce qui représente la France.
Et malheureusement aussi la preuve de leur totale impunité sous le règne de Macron. https://t.co/xWW5Ek6GOA— Olivier MONTEIL (@Olivier_Monteil) June 3, 2020
La guerre raciale et la haine anti-blanc, conséquences d’un « vivre-ensemble » impossible, s’invite dans les pays occidentaux d’un côté et de l’autre de l’Atlantique. La différence : d’un côté Trump réagit fermement contre les émeutiers, de l’autre le gouvernement Macron excuse ce qu’il nomme benoîtement des « débordements ».
Ils auront tout fait !
Un ministre se réjouit du succès d’une manifestation illégale qui a conduit au saccage d’un quartier de Paris…
Par ces déclarations irresponsables, @didierguillaume légitime les prochaines provocations communautaristes, et les futures émeutes ! pic.twitter.com/0uXamhwwk0
— Julie Lechanteux (@JLechanteux) June 3, 2020
Francesca de Villasmundo
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