La bataille fait rage dans l’Eglise conciliaire depuis que le pape François a ouvert la question de l’accès à la communion pour les divorcés remariés. Il y a un mois, le cardinal Reinhard Marx, président de la conférence des évêques allemands et conseiller du pape avait notamment affirmé :
«Nous ne somme pas une filiale de Rome et nous ne pouvons pas attendre jusqu’à ce qu’un Synode nous dise comment nous devons nous comporter ici sur le mariage et la pastorale de la famille»
Le cardinal allemand Gerhard Ludwig Müller, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, lui a répondu dans le numéro du 26 mars de Famille Chrétienne de façon assez lapidaire :
« Déléguer certaines décisions doctrinales ou disciplinaires sur le mariage et la famille aux conférences épiscopales ? C’est une idée absolument anticatholique. […] L’Église n’est pas un ensemble d’Églises nationales, dont les présidents voteraient pour élire leur chef au niveau universel »
Pourtant le cardinal Müller, considéré comme ultra-progressiste sous Benoit XVI, fait figure de conservateur sous le pape François !
Quand au cardinal Sarah, de passage en France, il a affirmé qu’ «avec solennité que l’Église d’Afrique s’opposera fermement à toute rébellion contre l’enseignement de Jésus et du magistère».
L’Eglise se déchire : tel sont les fruits du relativisme conciliaire.
Xavier Celtillos
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