Face aux dirigeants de la bureaucratie à l’hôpital, la grève des soignants intègre et dépasse la défaite anticipée face à la victoire provisoire de « la bureaucratie pour la bureaucratie« .

Suite aux nouvelles tâches imposées aux soignants, par les restrictions de postes « de première ligne sur le front des soins« , la bureaucratie crée les postes de « la bureaucratie pour la bureaucratie« .

La bureaucratie à l’hôpital embauche aussi des psychologues, à tout-va, les soi-disant intellectuels de la parole, la crème de la crème, sur le dos des personnels soignants, qui n’en peuvent mais.

L’incompétence et l’amateurisme des cadres à l’hôpital participent à la médiocrité de la bureaucratie.

La force des soignants en grève à l’hôpital, et la mesure du rapport des forces en présence, posent le problème des rapports entre des représentants syndicaux corrompus et la superstructure administrative. C’est pourquoi l’unité syndicale à l’hôpital est exactement le problème qu’il faut résoudre pour parvenir à une juste analyse des forces qui opèrent en faveur de la grève. Dans l’histoire d’une période récente, déterminée pour la restriction des 35 heures imposée aux soignants, leur rapport « au service de la production » est primordial.

La société bureaucratique à l’hôpital ne propose aux soignants que « toujours plus de nouvelles tâches bureaucratiques« , pour lesquelles le rôle soignant n’existe pas. L’incompétence et l’amateurisme des cadres à l’hôpital participent activement à cette délégation abusive de ces nouvelles tâches bureaucratiques, sur le dos des personnels soignants. Les « missions de production » des soignants doivent évoluer dans les limites des principes bureaucratiques. Ce sont les conditions jugées nécessaires et suffisantes à la production des soins à l’hôpital. Ces conditions bureaucratiques seraient nécessaires à l’apparition et au développement à l’hôpital des « robots-soignants« . Le personnel soignant, au sein d’une société bureaucratique, se dissout et ne peut être remplacé que par des « robots sans âme« . La bureaucratie à l’hôpital est la négation de toutes les formes de vie psychique, qui sont contenues implicitement dans les « missions de production » des soignants.

À partir de cette réflexion sur ces évolutions fondamentales, on peut arriver à oublier que ce sont les « missions de production » des soignants qui assurent la rémunération et la survie de la bureaucratie à l’hôpital.

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