La Grèce se révolte contre les violences policières qui accompagnent la dictature sanitaire - medias-presse.info

La presse francophone ne nous informe que très peu de l’actualité en Grèce. Pourtant, la situation est très agitée depuis plusieurs jours.

Des émeutes ont eu lieu à Athènes et dans d’autres villes de Grèce contre la tyrannie sanitaire et les violences policières qui l’accompagnent.

La répression de l’Etat est telle, que, aux alentours d’ Athènes, deux fillettes de 12 ans ont été prises à partie par des policiers parce qu’elles jouaient dans le Parc, et alors qu’il n’était pas encore 18h30, heure du couvre-feu.

En plus, on vient d’annoncer que parce que le premier ministre est « inquiet » pour l’avenir des enfants dont les parents qui se révoltent seront mis en prison, le gouvernement envisage que la police prenne des enfants en charge. Comme si le gouvernement prévoyait que des familles entières seront emprisonnées, et que ni grand-parents ni famille ne seront en position de s’en occuper.
Tout est fait pour terroriser les gens.

Vendredi, au parlement grec, le Premier ministre a dit que les réseaux sociaux font du mal à la démocratie. Il ne faudrait donc faire confiance qu’aux médias qui servent le Système.

Regardez les vidéos sous l’article. C’est par cette scène que les émeutes ont commencé.

Une mère avec ses deux enfants est assise sur un banc au parc d’un grand quartier assez bourgeois, au Sud d’Athènes, Nea Smyrni (du nom des réfugiés de la ville de Smyrna qui y ont été installés après les malheurs de 1922 et la destruction de la ville ionienne). A côté d’elle, sur un autre banc, une vieille dame. Il faut dire qu’en Grèce, il n’est pas permis de se déplacer plus de 2km de chez-soi (sauf si c’est pour se rendre au travail) et on doit envoyer un code pour dire où on va. Par exemple pour exercice physique, il faut envoyer par téléphone le numéro 6. Des policiers ont demandé à la mère de se lever car avec le code qu’elle avait envoyer pour activité sportive, elle devait être « en mouvement constant ».

Les policiers voulaient faire payer à cette maman 300 euros qui est l’amende qu’on paye si on vous trouve « hors loi ». Même chose pour la vieille dame. La mère protesta que les enfants jouaient mais ils étaient fatigués. Alors un jeune homme, avec d’autres personnes, sont intervenus pour qu’on laisse la femme aller en paix.

Les policiers ont alors frappé ce jeune homme. Alors, le lendemain il y a eu une grande manifestation.

Il y a eu ensuite des émeutes et un policier a été éjecté de sa moto, et battu par une dizaine de gens. Deux personnes, un homme d’origine iraquienne et un autre d’origine albanaise ont été arrêtés. L’un est allé chercher son portefeuille où il avait sa carte d’identité à la station de police du quartier !

Ce week-end, des manifestations se déroulent dans de nombreuses villes pour dénoncer cette dictature sanitaire et ces violences policières.


(Merci à une fidèle lectrice grecque qui nous a rapporté les événements)

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