La crise sanitaire est une vaste mystification politicienne permettant de ne pas aborder ni traiter tous les autres sujets essentiels à la survie de la France et au bien-être des Français, tout en favorisant les idéologies mondialistes et déconstructivistes. A l’ombre de la crise sanitaire, la culture de mort avance à grands pas, de l’allongement du délai de l’avortement, à l’infanticide au 9e mois de grossesse, en passant par l’encouragement au changement de sexe.

Une loi interdisant les pratiques visant à modifier l’orientation sexuelle ou l’identité de genre d’une personne vient d’être adoptée par l’Assemblée nationale le 25 janvier 2022. Approuvée par 142 voix pour et zéro contre cette loi proposée par la députée Laurence Vanceunebrock d’En Marche, punit de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende « les pratiques, comportements ou observations répétées visant à modifier ou réprimer l’orientation sexuelle ou l’identité de genre, vraies ou présumées, d’une personne et qui entraînent une altération de sa santé physique ou mentale ». En clair, un parent qui essayerait de dissuader son enfant de changer de sexe ou « d’identité de genre » est dorénavant coupable.

Le texte de loi ajoute que « le délit […] n’a pas lieu lorsque des observations répétées n’invitent qu’à la prudence et à la réflexion, surtout compte tenu de son jeune âge, de la personne qui s’interroge sur sa propre identité de genre et qui évalue un parcours médical visant à changer de sexe ».

La loi va encore plus loin dans la répression, une amende de 45 000 euros et trois ans d’emprisonnement si, entre autres cas, les pratiques, observations ou réflexions visent un mineur ou un incapable ou une personne simplement « vulnérable ». Les peines complémentaires sont la suppression totale ou partielle de l’autorité parentale et l’interdiction d’exercer la profession médicale. Le président Emmanuel Macron a tweeté : « Être soi-même n’est pas un crime, il n’y a rien à guérir. » Des lois similaires ont été adoptées au Canada, au Brésil, en Équateur, à Malte, en Albanie et en Allemagne.

Un premier constat concernant cette loi est son inutilité juridique étant donné que d’éventuelles contraintes à la liberté individuelle en ces matières étaient déjà punies à travers les délits de harcèlement moral, de violences physiques, de violences privées, d’exercice illégal de la médecine, etc. Mais pour Elisabeth Moreno, ministre déléguée à l’Egalité entre les femmes et les hommes, le vote de cette loi enverra « un signal clair » pour que les victimes de ces « pratiques barbares » aient le courage de « franchir plus facilement la porte d’un commissariat ».

Cette loi ajoute un nouveau délit subjectif au Code pénal : elle évoque, et cela est très flou et laissé à l’appréciation subjective du juge, des « pratiques, comportements ou observations répétées visant à modifier ou à réprimer l’orientation sexuelle ou l’identité de genre ». Les termes « pratiques, comportements ou observations » sont génériques, si génériques qu’ils sont englobants, c’est-à-dire qu’ils englobent une infinité de conduites moralement légitimes allant des simples bavardages répétés dans le temps aux observations d’un parent qui ne partage pas l’orientation sexuelle de l’enfant, aux conseils répétés d’un confesseur à ceux donnés par un ami. Naturellement cette loi ferme la bouche aux psychologues, psychothérapeutes et psychiatres. Les médias continuent de crier que la loi a enfin interdit les électrochocs au détriment des gays et trans, mais la loi ne fait pas tant référence à ces pratiques, déjà interdites par les précédentes législations pénales, mais à toute une série d’actes absolument inoffensifs. Néanmoins, les gens pensent, à travers un intitulé trompeur, que la loi n’interdit que les thérapies de conversion brutales perpétrées contre la volonté du client. L’effet mass média, donc, joué 100% et ainsi la perception collective pense qu’elle a mis définitivement fin à des pratiques cliniques résolument barbares.

La loi prévoit alors que ces « pratiques, comportements et observations », doivent être répétées dans le temps (mais la durée dans le temps et la fréquence ne sont pas indiquées et donc, par exemple, trois observations abusives sur 5 ans suffisent pour finir derrière les barreaux), doivent entraîner une altération de la santé psychophysique. Condition très facile à réaliser : pour déclencher les menottes il suffira à l’intéressé de signaler un simple agacement causé par de tels propos.

Il convient également de noter que l’infraction a également lieu même si la personne concernée est consentante. Ainsi si une personne homosexuelle va chez le psychothérapeute parce qu’elle vit une homosexualité égodistonique, c’est-à-dire que la personne elle-même rejette son homosexualité parce qu’elle sent qu’elle lui cause du malheur, le juge pourra punir les conseils du psychothérapeute. Dès lors, l’orientation sexuelle et la soi-disant identité de genre ne peuvent jamais faire l’objet d’observations, de conseils, d’avis, d’indications, même si la personne concernée souhaite être conseillée ou interpellée. La loi condamne de nombreux homosexuels et transsexuels au malheur forcé.

Le concept est renforcé là où la loi précise que « l’identité de genre », objet de réserves, peut être vraie ou présumée. Cela signifie que même si un homme qui se sent femme sait qu’il est en réalité un homme et veut demander de l’aide pour sortir de ce conflit intérieur afin de s’affirmer en tant que mâle, ici, dans ce cas également, la personne ne peut pas s’adresser à des spécialistes et ni même chercher de réconfort auprès d’amis ou de sa famille car tout conseil visant à l’accompagner dans la décision de consolider sa juste perception d’appartenance à son sexe biologique constituera un délit.

Concernant le commentaire suivant, « Le délit visé au premier paragraphe n’a pas lieu lorsque des observations répétées n’invitent qu’à la prudence et à la réflexion, surtout compte tenu de son jeune âge, de la personne qui remet en cause son identité de genre et qui évalue un cours médical visant le changement de sexe », cette exemption ne concerne que la soi-disant identité de genre, et non l’orientation sexuelle. Ainsi des observations répétées visant uniquement à inviter la personne à bien réfléchir sur son homosexualité constitue un délit. Il est vrai que l’exception ne punit pas les observations, mais continue à punir les pratiques et les comportements. Il est facile pour un juge de qualifier de « pratiques » ce que le bon sens et la biologie nomment des constats. Même dans ce cas, il est impossible de comprendre quand une invitation à réfléchir est un délit et quand elle ne l’est pas puisque le seul « but » est « d’inviter la personne à la prudence et à la réflexion ». Prenons un exemple : le Dr UnTel suggère à plusieurs reprises à M. X. qui souhaite subir l’opération de « changement de sexe » de bien réfléchir car l’opération est irréversible, que les traitements hormonaux comportent des risques, qu’il ne pourra plus avoir d’enfants. M. X. devient anxieux et dénonce le médecin. Délit ou pas ? Ce sera au juge de trancher. Dans l’incertitude de finir en prison, alors il vaut mieux que tout le monde, professionnels et non professionnels, se taise. La terreur révolutionnaire est de retour.

Mais le plus grave dans cette loi réside dans l’obligation faite aux parents de se taire : pour eux les peines ont même augmenté et, on l’a vu, elles peuvent conduire à la suppression de l’autorité parentale. Papa et maman ne pourront donc plus parler de certaines choses avec leurs enfants, ils ne pourront plus les aider en leur conseillant d’aller voir un spécialiste, même si les enfants veulent parler à leurs parents et être aidés. La seule solution est de le faire sans que personne ne le sache. Alourdissement de peine même « lorsqu’un mineur était présent au moment des faits et vous a assisté ». Ainsi, un parent pourrait se retrouver en prison avec une peine aggravée s’il conseillait à l’enfant majeur de bien réfléchir avant de « changer » de sexe en présence du jeune frère de 17 ans, qui assistait simplement à la conversation entre le père et le fils aîné et écoutait.

Les peines sont également aggravées à l’encontre de tout ascendant (grands-parents), représentants légaux et tous ceux qui disposent d’une « autorité de jure o de facto sur la victime », donc enseignants, éducateurs, prêtres, entraîneurs, employeurs. Des peines plus sévères également pour ceux qui commettent ce délit au détriment des personnes qui vivent dans un état de « vulnérabilité ou de dépendance, en raison de l’âge, de la maladie, de l’infirmité, de la déficience physique ou mentale, du fait de l’état de grossesse ou de la précarité de la leur situation économique ou sociale ». En somme potentiellement tout le monde. Si la personne à qui l’on peut adresser ponctuellement des conseils paternels sur ces questions est au chômage ou ne va pas bien à l’école et qu’on en est conscient, cette personne pourrait entrer pleinement dans la catégorie des personnes économiquement ou socialement vulnérables et celui qui conseille pourrait finir derrière les barreaux pendant 3 ans.

Cette loi genderophile, adoptée par une Assemblée nationale à majorité LREM et aux ordres de l’idéologue lgbtqi Macron, pousse la société dans les bras de l’idéologie de genre. Elle fait la part belle à toutes les folies des gaystapistes qui ont un seul objectif véritable : pervertir l’ensemble de la société par la destruction de la famille, de l’identité biologique, de l’ordre naturel. Et ceux qui s’y opposent doivent être traités comme des criminels, pas de liberté pour les ennemis de la liberté.

Entre dictature covidienne et tyrannie arc-en-ciel, la France macronienne se pare des oripeaux du bon vieux temps soviétique…

Francesca de Villasmundo

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