On vit vraiment une époque… renversante.
Sur le quotidien en ligne italien, La Nuova bussola quotidiana, en première ligne contre la dictature de la Gaystapo, un récent article de Andrea Zambrano dévoile les dernières lubies sorties du chapeau de magicien de la Gender Révolution. C’est un monde fou qu’on nous prépare, un meilleur des mondes désaxé aux couleurs Lgbt, un monde arc-en-ciel qui n’a rien de divin mais sort des entrailles de la terre.
De quoi donner des cauchemars aux gens sensés…
«Venez Mesdames, Messieurs, venez au grand bazar de la gender fluidité. Toujours plus difficile : nous n’arrivons pas à nous accoutumer à l’imagination sans bornes des alchimies les plus absurdes, hommes qui deviennent femmes ? C’est fait. Femmes qui deviennent hommes ? C’est fait également. Hommes qui aujourd’hui se sentent elle et demain redeviendront il ? On y est presque. Enfants contraints au changement de sexe ? C’est de rigueur. L’époque de la gender révolution est en train de nous habituer aux croisements humains les plus étranges, mais malheur à vous si vous parlez d’anormalité, la censure de la gaystapo vous attend au tournant. Il faudra parler de particularité, de spécificité qui tend à la normalité. Malgré tout, il semble difficile de classifier dans la catégorie normalité les deux dernières alchimies sorties du chapeau du magicien fou de la fluidité de genre. Les croisements sont si tortueux que pour comprendre quelque chose il faut se lever de bonne heure !
La première histoire vient de l’Équateur. « Couple de transgenres donne naissance à un fils : à accoucher c’est le père. » Il y a un il, qui se sent elle et se fait appeler femme ; et il y a une elle, qui se sent un il et agit en conséquence. Ils se rencontrent et la passion explose. Et…pan! Fernando Machado et Diane Rodriguez, ainsi s’appellent les deux protagonistes, n’ont pas eu recours à des opérations chirurgicales, ils ont conçu à « l’ancienne manière ». Alors, quelle est la nouvelle ? Simplement dans le fait sensoriel : si elle se sent homme, à accoucher c’est un homme. Juste ? Pas vraiment, elle est toujours elle, même si maintenant elle s’est mise en tête d’être un homme bien qu’elle ne le soit pas, mais pour les journaux qui en ont parlé ces derniers mois, cela ne fait rien.
La seconde histoire est de hier : « Mère et fils changent de sexe ensemble : ils deviennent père et fille. » Cela se passe à Détroit. Erica et Corey Maison étaient respectivement mère et fils. Mais le garçon manifestait des problèmes d’identité de genre jusqu’à ce qu’il commence un parcours dit « de changement de sexe » ou de transition. Pendant qu’on y est, la mère Erica, au regard de ce que vivait le garçon, semble avoir dit : eh bien, c’est pas si mal. Et ainsi elle a confessé en famille son désir de changer elle-aussi, si on peut dire, de sexe. Résultat : maintenant Erica est Eric, femme devenue homme, et Corey a conservé le même prénom mais maintenant il se fait appeler mademoiselle. Que celui qui y comprend quelque chose lève la main. Mais ce n’est pas tout : à rendre l’affaire encore plus compliqué sont les déclarations du mari, Les, qui est aussi le père de Corey, et qui était si heureux du changement de sexe de l’épouse. Il s’est exclamé : « Je suis tombé amoureux d’une personne, a-t-il dit : une femme belle à l’intérieur et à l’extérieur. » Et le plus beau c’est qu’il ne se référait pas à sa secrétaire mais à la femme qu’il a épousée et à laquelle dorénavant il doit donner du il.
Mystère de l’alchimie de qui se fixe comme but de jouer à l’apprenti-sorcier en croisant ensemble les désordres les plus ténébreux et surtout en les promouvant comme bons et justes. Ces histoires nous arrivent de pays lointains, mais réels, elles nous disent que désormais la révolution de genre s’est dûment établie à tel point que ce qui pourrait apparaître comme de la bestialité aux oreilles et aux yeux de personnes dotées de bon sens devient la normalité. Tout devient possible et variable, il n’existe plus l’objectivité de la sexualité. Bien mieux, elle existe mais elle est masquée par des constructions psycho-sociales et donc annulée. Désormais l’homme est devenu un, personne et une centaine de milliers d’autres, acteur de sa vie complètement détaché de la réalité, il est ce qu’il perçoit, maître absolu de lui-même, détaché des liens et donc seul, affreusement seul.
Dans ce cirque barnum des « nouveaux monstres » pour parler comme Monicelli, de femmes-canon à exhiber au mépris du ridicule et de la consecutio temporum du Créé, nous n’avons plus aucun repère. C’est comme si notre expérience humaine avait cessé d’être le lieu du projet de Dieu, qui s’est servi d’hommes et de femmes comme fait premier anthropologique. Le sujet personnel abandonné, l’homme est tiraillé par un ressenti à la merci de l’apparence, figure mythologique qui ne fait rien d’autre que produire des personnages qui cependant sont des masques : maintenant homme maintenant femme, maintenant faite un peu comme bon vous semble. C’est le bal masqué de l’ère gender ! Andrea Zambrano » (Traduction de Francesca de Villasmundo)
Francesca de Villasmundo
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