S’il en est un que le pouvoir macronien ne veut pas fâcher, bichonne, caresse, c’est bien le lobby arc -en-ciel qui veut tous les droits, et tant pis si ces droits-là sont la négation de ceux des autres.

L’été d’après confinement, les Français abrutis par des mois sans liberté et aux envies de soleil et de vacances, permet au gouvernement de Macron de faire passer certaines lois en catimini, en suivant servilement l’agenda du lobby Lgbtqi. On parle un peu, enfin à la droite de l’échiquier politique et parce que les mouvements attachés à la famille s’essayent de faire entendre leur voix dans un univers médiatique hostile, de la loi bio-éthique, anti-éthique, favorisant PMA et autres déviances contre-nature, qui sera en discussion à l’Assemblée nationale à partir du 27 juillet.

On n‘a guère parlé d’une nouvelle disposition concernant le don du sang, et pourtant elle s’inscrit dans cette révolution arc-en-ciel, nihiliste, dont le but est la mort de l’homme ancien pour créer un homme nouveau sans frontière, sans pays, nomade et sans famille, mais pratiquant de multiples nouvelles formes d’unions, sans enfants naturels mais en achetant par des biais monstrueux, sans civilisation, sauf la contre-civilisation colorée.

Le vote est passé presque inaperçu : le 1er juillet, des députés, principalement de gauche, ont voté en commission spéciale bioéthique la suppression de la période d’abstinence de quatre mois demandée aux hommes homosexuels avant de pouvoir donner leur sang, par le biais d’un amendement du co-rapporteur, le député socialiste Hervé Saulignac. « Les critères de sélection du donneur ne peuvent être fondés sur le sexe du ou des partenaires avec lesquels il aurait entretenu des relations sexuelles », écrivent les députés.

« Fier d’avoir cosigné et voté à l’instant en commission spéciale bioéthique l’amendement d’Hervé Saulignac visant à supprimer le délai d’abstinence sexuelle imposé aux homosexuels et bisexuels pour le don du sang », s’est félicité sur Twitter Matthieu Orphelin, député LREM et homosexuel notoire.

Comme le rappelle l’Association française de lutte contre le VIH (AIDES) et l’Association Française des hémophiles (AFH), la règle de la période d’abstinence des homosexuels, basée sur des données scientifiques, vise avant tout à protéger les receveurs.

Un homosexuel aurait en effet 200 fois plus de risques d’être exposé au sida qu’un hétérosexuel, rapporte le Centre régional d’information et de prévention du sida et pour la santé des jeunes (CRIPS) d’Île-de-France. « 40% des personnes qui découvrent, chaque année en France, leur infection au VIH, sont des hommes homosexuels », explique Marc Dixneuf, directeur général d’AIDES. « Ce qui nous étonne, c’est que cette dimension épidémiologique du VIH est souvent absente des discussions chez les gens qui parlent de discrimination. » « On sait qu’il y a un risque d’infection massive chez les HsH {homosexuels], insiste Marc Dixneuf. Le don du sang n’est pas un droit mais l’expression de la volonté du donneur. Au contraire, c’est le droit du receveur d’avoir un don absolument sûr ».

« Cette sécurité n’est pas négociable, s’indigne Nicolas Giraud, président de l’Association française des hémophiles, que ce soit pour notre communauté d’hémophiles ou pour une femme qui va recevoir une transfusion sanguine après une hémorragie post-partum, et qui sortirait avec une maladie ! » 

Ce vote nie « la prévalence du VIH chez les gays, prouvée dans toutes les données de veille sanitaire » souligne Marc Dixneuf.

Mais leurs arguments sensés n’ont pas eu gain de cause, cette revendication d’associations LGBT qui voyaient dans cette mesure une discrimination à l’encontre des homosexuels est passée, presque comme une lettre à la poste.

Et tant pis si les receveurs ne sont plus protégés, les désirs égocentriques de la minorité arc-en-ciel passent avant la santé des malades. Aux oubliettes la triste affaire du sang contaminé et le tristement célèbre « responsable mais pas coupable » des ministres socialistes Dufoix et Fabius, scandale sanitaire, politique et financier des années Mitterrand.

En pleine hystérie coronavirus, et à l’obligation macronienne d’être bâillonné par un masque « pour notre santé à tous » pérore-t-il, ce vote est un comble d’hypocrisie : on voit bien par-là que le pouvoir se moque en réalité des Français et de leur santé. Ce qu’il cultive et recherche, c’est le vote des minorités et le silence de ses contestataires. 

Francesca de Villasmundo

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