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La frumka, le niqab juif…

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C’est un phénomène qui s’étend depuis quelques années en Israël, notamment dans les quartiers de Beth-Chemech et Mea Chearim où se concentrent de nombreux juifs Haredim :  la frumka, sorte de niqab juif.

La frumka aussi appelé sal, est un vêtement porté par les femmes de certaines communautés juives ultra-religieuses. De plus en plus fréquemment, les petites filles de ces communautés Haredim sont également habillées de la sorte. Selon les plus ultras, les fillettes doivent s’habiller ainsi dès l’âge de trois ans ! Un fanatisme plus radical encore que celui des Talibans… Les femmes qui portent la frumka la choisissent généralement de couleur noire même si, autrefois, elle pouvait être blanche, bleue, grise,…

Comme pour les femmes musulmanes qui portent la burqa ou le niqab, c’est au nom d’une volonté de pudeur et pour ne pas attirer le regard des hommes que ces femmes juives – surnommées les talibanim par les juifs non religieux – sont revêtues de la frumka.

Plus surprenant encore, sous la frumka, ces femmes portent sept voiles, dix jupes et des gants !

Pour justifier de telles règles, ces groupes religieux se réfèrent à la Torah. Il faut encore préciser que ce sont des femmes – des rabbaniot –  qui dictent ces règles et organisent ces communautés.

En Israël, cette tenue fait régulièrement débat car elle peut faire confondre une femme juive avec une femme musulmane. Certaines ont remédié à cela en cousant une étoile juive sur leur frumka !
Des communautés juives de cette mouvance Haredim ultra sont connues aux Etats-Unis et au Canada, où elles sont surveillées en raison de mariages forcés de jeunes filles âgées d’à peine 13 ans.
Signalons enfin
la condamnation en 2007 de la fondatrice de ce mouvement, la «  »rabbanit » » Bruria Keren, emprisonnée pour avoir abusé sexuellement de ses enfants, avec la complicité de son mari. C’est maintenant la «  »rabbanit » » Bracha Benizri qui a pris le relai et recruté de nouveaux adeptes.
Mais cette mouvance compte aussi des groupuscules plus ou moins autonomes, comme la communauté Lev Tahor installée au Canada et dirigée par Shlomo Elbarnes.
Et en France ? S’il existait chez nous certaines adeptes de cette secte, sans doute sont-elles confondues avec des islamistes…

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