Quand en juin dernier l’Italie, sous l’action de son nouveau ministre de l’Intérieur Matteo Salvini, avait décidé de fermer ses ports au bateau humanitariste l’Aquarius, Macron et les ténors d’En Marche avaient crié au scandale allant jusqu’à qualifier la politique anti-immigration italienne de « vomitive ».
Ils pouvaient s‘égosiller, l’Italie a tenu bon et ses ports depuis restent fermés aux migrants et aux faux sauvetages de l’Aquarius. Qui vogue aujourd’hui en Méditerranée avec son chargement de 58 migrants, sans pavillon et sans port où accoster… car Macron, le bel hypocrite donneur de leçons, face à sa baisse dans les sondages, de migrants il préfère ne plus en voir débarquer sur le sol français.
« Nous rappelons à l’Italie que fermer ses ports aux personnes en difficultés est contraire au droit et contraire à l’humanité » a déclaré le ministre français des Affaires européennes, Nathalie Loiseau, en oubliant de préciser que son gouvernement a fermé le port de Marseille avec l’excuse qu’il faut « une solution européenne ». Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a dit la même chose sur BFMTV : « Pour l’instant la France dit non ». « Nous cherchons une solution européenne selon le principe du port le plus sûr le plus proche. » A Malte ou en Italie dans leur pensée. Pourtant les ports les plus proches du « sauvetage » des clandestins sont en l’occurrence en Libye ou sur les côtes africaines. Mais cette réalité, cette bande de tartuffes veut l’occulter pour ne pas déplaire aux lobbies immigrationnistes auxquels ils sont soumis pour de basses raisons démagogiques et électoralistes…
« L’humanité signifie laisser accoster le bateau dans le port le plus proche et le plus sûr. C’est à travers la coopération avec nos partenaires européens que nous trouverons une solution. Ne tombons pas dans le panneau que certains nous tendent » a ajouté le porte-parole du gouvernement français, Benjamin Griveaux. Mais quand c’était l’Italie qui fermait ses ports et demandait une solution européenne en juin, le même accusait le pays transalpin voisin de racisme : « De la part de l’Italie, cynisme et irresponsabilité » avait-il décrété. « Qui chasse les navires, je ne peux lui donner raison » avait-il rajouté. Et le porte-parole du mouvement En Marche de renchérir dans la litanie des insultes en définissant le choix italien de « vomitif ». Mais maintenant que c’est au tour de la France de fermer ses ports à l’Aquarius, est-ce toujours « vomitif » ?
En tout cas à Marseille l’Aquarius n’accostera pas. Le premier adjoint au maire de la ville, Dominique Tian l’a annoncé clairement :
« Non à l’ouverture de notre port aux bateaux humanitaires qui secourent les migrants en Méditerranée. Si chaque semaine nous devions faire entrer des bateaux avec des centaines si ce n’est des milliers de migrants, nous serions dans l’incapacité totale de tous les loger. Parce que, une fois débarquées, ces personnes il faut les loger, et nous n’avons pas les infrastructures. Nous ne pouvons pas accueillir des migrants dans ces conditions. »
Toutes les belles excuses hypocrites de ces bien-pensants pour ne pas accueillir les migrants de l’Aquarius ne peuvent cacher la réalité : les politiciens français au pouvoir, confrontés au désamour des Français exaspérés par cette invasion incontrôlée, voudraient bien que d’autres qu’eux ouvrent leurs ports aux vagues sans fin de clandestins tout en conservant leur beau rôle d’humanitaristes si nécessaire pour complaire aux médias et à l’establishment financier cosmopolite… Prédisons-leur une fin comme l’âne de Buridan…
Francesca de Villasmundo
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