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La folie sacrilège des Black Lives Matter : démolir les statues de Jésus

Selon l’un des meneurs des manifestations antiracistes qui ont éclaté aux Etats-Unis après le meurtre de George Floyd, -peut-être dû à un règlement de comptes entre deux agents de sécurité de boite de nuit au trouble passé-, les statues représentant Jésus comme « un Européen blanc » devraient être démolies :

« Elles sont un symbole suprémaciste, Jésus avait un teint sombre ».

« Oui, je pense que les statues représentant Jésus comme un Européen blanc devraient être démolies, elles sont une forme de suprémacisme et l’ont toujours été. Dans la Bible, lorsque la famille de Jésus a voulu se cacher, devinez où elle est allée ? En Égypte, pas au Danemark. Démolissez-les. « 

Le tweet, publié hier par Shaun King, écrivain américain et militant des « droits civiques », est à la pointe des protestations antiracistes qui ont secoué les États-Unis ces dernières semaines.

En ces jours où éclate à New York la controverse sur le retrait de la statue du président américain Théodore Roosevelt de l’entrée de l’American Museum of Natural History parce qu’il serait coupable d’avoir été représenté à cheval avec à ses côtés un Afro-américain et un Amérindien à pied, King a décidé d’exacerber les esprits en proposant la démolition de toutes les statues de Jésus et de Marie, que nous avons l’habitude de voir depuis des centaines d’années.

La raison, explique-t-il dans un autre tweet, est que les reconstructions historiques les plus précises auxquelles lui se rallie décrivent Jésus avec un teint sombre. Le problème, attaque-t-il, est que « les Américains blancs qui depuis des centaines d’années ont acheté, vendu, échangé, violé et asservi des Africains à mort dans ce pays ne peuvent tout simplement pas avoir cet homme au centre de leur religion ». Pour le militant racialiste qu’il est, le moment est donc venu de changer enfin le visage de Jésus, « de restaurer sa ‘vraie’ image ».

« Si votre religion exige que Jésus ait des cheveux blonds et des yeux bleus, alors votre religion n’est pas le christianisme mais le suprémacisme blanc », insiste cet afro-américain. « La foi chrétienne – ajoute-t-il – et non le christianisme blanc, a été la première religion du pays depuis des centaines d’années. »

Cette provocation menace d’enflammer encore plus le climat délétère et violent qui sévit aux Etats-Unis après des semaines de tensions provoquées par le mouvement Black Lives Matter soutenu et financé par le financier mondialiste et anti-Trump George Soros.

Le risque est que l’on passe des paroles aux actes, étant donné que le vandalisme de ces derniers jours contre les symboles « colonialistes » est bien réel. Des statues de Christophe Colomb sont décapitées et déboulonnées, le maire très gay-friendly de New-York, Bill Di Blasio, a décidé d’enlever la fameuse statue de Theodore Roosevelt dont il est question ci-dessus, à San Francisco un groupe de personnes a démoli le monument dédié au franciscain espagnol San Junípero Serra, accusé de « génocide contre les indigènes ». Même la protection du très gauchiste et « anti-raciste » pape François qui l’a ‘canonisé’ précisément pour le mérite d’avoir défendu la « dignité de la communauté indigène » en la protégeant « de ceux qui l’ont maltraitée et abusée », ne l’a pas préservé des foudres iconoclastes de ces « décolonialistes » incultes et anachroniques. Le déboulonnage de la statue du moine a, de surcroît, entraîné la chute de la croix, ce qui constitue un assaut supplémentaire, et voulu, contre les symboles chrétiens : lors des manifestations antiracistes à Florence, en Italie, surfant sur la vague des protestations américaines, une fresque dédiée à la Vierge a été taguée du slogan Black Lives Matter.

Par un tweet, Jenna Ellis, la conseillère juridique du président Trump, a répondu à King :

« S’ils essayent d’effacer le christianisme, s’ils me forcent à m’excuser ou à abjurer ma religion, je ne me plierai pas, je n’hésiterai pas. »

« Elle défend seulement son être blanc », a rétorqué Shaun King, figure de pseudo-intellectuel et vrai Taliban. « Le christianisme blanc a besoin d’un Jésus blanc », continue-t-il sur le même délire racialiste avant d’ajouter un jugement intolérant à l’emporte-pièce :

« Il ne s’agit pas de générosité ou de gentillesse, ni de protéger les faibles, mais de suprématisme blanc. Attaquez le ‘Jésus blanc’ et vous attaquerez sa religion. »

Si les divagations de King ont été largement conspuées sur Twitter, -de nombreux internautes lui faisant remarquer qu’« il y a une longue histoire de chrétiens dépeignant les personnes bibliques à leur ressemblance. Les chrétiens chinois représentent Jésus à l’aspect chinois. Les chrétiens africains ont un Jésus africain » et qu’ « Il y a une longue et belle histoire de peuples représentant un Jésus familier à leur lieu et à leur culture. Jésus n’est pas une question de race, et dire qu’il faut démolir les représentations qui se produisent dans un contexte à dominante européenne est aussi raciste que de les retirer de toute culture »-, elles n’en attisent pas moins la guerre des races. Et ce sont ces bien-pensants BLM qui osent parler de violences policières et racistes ?

 

Francesca de Villasmundo

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