C’est à Grozny, capitale de la République tchétchène, que s’est tenue la douzième conférence panrusse sur le thème « La famille solide – Le socle de la Russie ». Ramzan Kadyrov, président de la République tchétchène, y a accueilli Pavel Astakhov, commissaire aux droits de l’enfant auprès du Président de la Fédération de Russie, ainsi qu’Elena Mizoulina, présidente de la commission en charge des questions liées à la famille, aux femmes et aux enfants auprès de la Douma. Cela se passait les 12 et 13 septembre. Loin de la politique antifamiliale que l’on connaît en France en ce moment, Pavel Astakhov a ouvert cette rencontre en appelant à « protéger les valeurs humaines traditionnelles » parmi lesquelles « la famille solide » est essentielle.
Durant cette session, Elena Mizulina a une nouvelle fois dénoncé le grave problème de l’avortement en Russie : «Chaque année en Russie 5,8 millions d’enfants ne naissent pas à cause de l’avortement. Cela doit changer. Nous devons modifier la législation et punir les médecins irresponsables qui n’avertissent pas les femmes des conséquences probables de l’avortement et rendent souvent leurs patientes infertiles. Et ce n’est pas le seul problème qui empêche la réussite du développement de la famille dans notre pays ». « Mais des solutions existent, que nous proposons dans le programme « Conception de la politique familiale d’Etat à l’horizon 2025 » », a déclaré Elena Mizulina. Le député Elena Mizulina a reçu une médaille « Pour le travail réalisé pour la protection des enfants » en hommage au travail qu’elle mène en tant que présidente de la commission en charge des questions liées à la famille, aux femmes et aux enfants auprès de la Douma.
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