Au cours d’un échange avec ces jeunes où il a, sans complexe, fustigé les universités où « on enseigne une ligne de pensée unique, une ligne idéologique,» il a ressorti son éternel discours pro-migrants conventionnel, stéréotypé, politiquement correct, bien dans la ligne… de la pensée unique immigrationniste et mondialiste actuelle. Cette idéologie melting-pot, multi-ethnique, multi-confessionnelle transpirait par toutes les paroles prononcées. Mais il a été plus loin encore. Porté par son élan amoureux envers les pauvres migrants, « personnes exploitées » par les occidentaux, Jorge Maria Bergoglio a proféré des énormités sur l’islam et les terroristes islamistes, victimes avant d‘être bourreaux, qui plus est parfaitement outrageantes pour les vrais Belges…
La position du pape sur les migrants, vrais clandestins, est claire depuis longtemps, assurée et sans appel. Si El Papa argentin n’assume décidément pas sa charge apostolique de défenseur de la foi, il adopte en revanche fréquemment la posture du cacique infaillible, le rôle de l’Expert (avec un grand E) ès-migration et de géo-politicien au jugement souverain :
« Les migrations ne sont pas un danger, a-t-il rabâché devant les étudiants et la presse. L’Europe a été faite d’invasions, de migrations et elle a été faite artisanalement ainsi. Les migrations ne sont pas un danger mais un défi pour grandir. »
« C’est important, a-t-il continué, toujours sûr de lui et de sa pensée correcte, de bien penser le problème des migrants aujourd’hui où se produit un phénomène si fort : pensons à l’Afrique et au Moyen-Orient par rapport à l’Europe. Le dire ce n’est pas faire de la politique de division : il y a la guerre et ils fuient la guerre, il y a la faim et ils fuient la faim. Mais quelle serait la solution idéale ? Qu’il n’y ait pas de guerres ni de faim. Qu’il y ait la paix et qu’il y ait des investissements en ces lieux pour que les habitants aient des ressources et puissent gagner leur vie. Mais attention : il y a une culture qui fait souffrir, c’est le fait d’être des personnes exploitées. Nous, en général, nous allons là-bas pour les exploiter. Il ne faut pas exploiter. Ne faisons pas les puissants qui vont exploiter. Ils ont faim parce qu’ils n’ont pas de travail et ils n’ont pas de travail parce que nous sommes allés les exploiter. »
Et par-dessus le marché nous continuons à les exploiter ici-aussi, sous-entend-il également! La pénitence infligée par El papa aux mécréants d’Européens se résume tout simplement en : accepter l’invasion sourire aux lèvres et ouvrez grandes les portes de vos nations ! Que tous les occidentaux fassent donc leur « mea culpa », ils sont les premiers responsables, dixit François, des problèmes africains, orientaux, asiatiques, latinos, martiens, etc. qui causent l’invasion… Colonisation, décolonisation, exploitation, et vice-versa, les Occidentaux n’ont rien fait de bon nulle part. Chou-chou des médias comme Emmanuel et même discours culpabilisant, François, c’est le Macron du Vatican !
Mais cette séance d’auto-culpabilisation de l’Europe par un latino-américain d’origine italienne à des jeunes impressionnables et malléables, ne s’arrête pas là. Le procès stalinien n’est pas terminé : l’acte d’accusation des Européens s’allonge au fur et à mesure de la conversation à sens unique et la déresponsabilisation des immigrés musulmans s’affine :
« Les jeunes qui ont fait le massacre de Zaventem (l’aéroport de Bruxelles, ndlr) étaient Belges : nés en Belgique, immigrés de la seconde génération, marginalisés et non intégrés. »
Qu’on le sache : ce sont donc des Belges, leur carte d’identité fait foi, qui ont commis l’attentat de Bruxelles, ne cherchons pas à accuser d’autres peuples, d’autres cultures, une religion spécifique… François ne se demande même pas si ces jeunes musulmans avaient envie de s’intégrer, de s’assimiler aux vrais Belges, ou s’ils ne préféraient pas rester entre eux avec leurs mosquées, leur charia, leur niqab et leur nourriture halal avant d’être assez nombreux pour nous coloniser. Non c’est la faute à l’Europe, un point c’est tout ! Discours simpliste pour public simpliste.
Le réquisitoire contre l’Europe se poursuit, François étant un procureur implacable : ces jeunes étaient au chômage, c’est pourquoi, forcément, ils sont devenus des terroristes ! Encore la faute à l’Europe qui n’offre pas de travail à ces pauvres mahométans.
« Quand il existe une liquidité de l’économie, il n’y a pas de travail concret. «Comment peut-on penser que dans notre chère Europe les pays développés aient un aussi fort taux de chômage des jeunes ?» « Cette liquidité de l’économie détruit le concept concret du travail et porte atteinte à la culture du travail, parce qu’on ne peut pas travailler. »
Cela pousse les jeunes a-t-il affirmé vers « les drogues ou le suicide ». Ou alors « vers le terrorisme ». La boucle est bouclée : le terrorisme c’est la faute au chômage et à l’Europe… Quant au portrait type du terroriste modèle brossé par El Pape des pauvres : Belge et chômeur longue durée !
Le pape François, imprégné de culture marxiste, lit les événements et l’actualité sous le prisme matérialiste : tous les problèmes existentiels se résolvent par le travail et tout s’explique par l’économie. Rien de plus faux : la radicalisation, le suicide, l’addiction aux drogues, ces fléaux qui touchent les jeunes générations, et aussi les moins jeunes, ont leur fondement, non dans le manque de travail même si cela peut être une cause seconde, mais principalement dans la culture moderne occidentale nihiliste, hédoniste, individualiste qui a imposé un modèle de vie déspiritualisé et matérialiste, qui a précipité la déchristianisation des peuples et des nations et interdit toute vraie évangélisation des populations païennes et infidèles, sous couvert de liberté religieuse et de respect, tient donc, des identités allogènes…
Quant au message final de François, il est tout aussi sournois et inexact envers les catholiques que sa litanie accusatoire envers l’Europe, avec en prime un laïus sur la montée de l’intolérance et de la xénophobie, suivez mon regard :
« Aucun peuple n’est criminel, et aucune religion n’est terroriste. Il n’existe pas de terrorisme chrétien, il n’existe pas de terrorisme juif et il n’existe pas de terrorisme islamique. Ils n’existent pas. Aucun peuple n’est criminel ou narco-trafiquant ou violent. Il y a des personnes fondamentalistes et violents dans tous les peuples et dans toutes les religions qui se renforcent avec les générations intolérantes et se nourrissent de la haine et de la xénophobie. »,
S’il n’existe pas de terrorisme chrétien, il existe bel et bien un terrorisme islamique, issu du Coran, né dans les sables des déserts d’Arabie, ces derniers mois ensanglantés de persécutions et d’attentats meurtriers en Europe et en terre d’Orient en sont la preuve éclatante. Si l’Évangile a vocation à conquérir toutes les âmes par la charité, l’islam a vocation à l’universalité par la conquête à la pointe du cimeterre, depuis 1500 ans. Il existe une internationale islamique en 2017 aussi tyrannique, despotique, révolutionnaire, apatride, universaliste que l’internationale socialiste des communistes léninistes de 1917 ! Deux faces d’une même médaille diabolique.
Mais dire cela c’est aller à l’encontre de l’œcuménisme actuel, c’est remettre en cause les concepts progressistes et modernistes d’égalité et de bonté de toutes les religions, c’est mettre un frein aux rencontres inter-religieuses destinées à promouvoir une paix mondiale sans Dieu… Pas possible pour François ! L’illusion sur la gentillesse de l’islam est préférable à la triste réalité sur sa méchanceté… Les terroristes de Bruxelles étaient Belges, basta, le pape vous le dit ! La soumission de certains esprits romains à la religion du Coran est déjà faite….
Francesca de Villasmundo
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