Selon les nouvelles règles, chaque pays pourra accueillir au maximum 150% de ses capacités, établies sur la base du PIB, des habitants et autres facteurs. Les autres clandestins seront redistribués. Et les États qui auraient la velléité de refuser ces nouvelles dispositions contraignantes en matière d’immigration devront débourser 205 mille euros par « réfugié » refusé, amende qui pourrait changer.
Il s’agit ni plus ni moins que d’un mécanisme de redistribution entre tous les pays membres qui permet de contourner les barrières et murs que certains pays ont décidé, enfin, d’ériger, dans le souci de préserver leur identité, leur culture, leur peuple.
Cette redistribution est la nouvelle réforme élaborée par l’UE au « règlement de Dublin » en matière de « réfugiés ». Elle sera soumise aux États membres mercredi prochain.
L’Italie et la Grèce, en premières lignes face aux débarquements des aspirants à l’Eldorado européen, se sont battues pour obtenir ces règles précises afin de rééquilibrer les efforts concernant l’accueil des migrants. Qu’elles ne souhaitent pas garder en totalité sur leur territoire. Et on peut les comprendre. Mais le renvoi chez eux, une solution, non ?
Comme on peut le constater, les citoyens européens de l’Est ont beau sonné l’alarme, voté massivement pour des politiques identitaires et souverainistes, les technocrates de Bruxelles n’en font qu’à leur tête, ignorant les justes aspirations des populations : l’Europe pour eux sera multiculturelle, multiethnique, multi-raciale… ne sera plus, donc !
Francesca de Villasmundo
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