De tous côtés, de façon subversive ou visible, la vie est attaquée. La culture de mort a droit de cité dans les Palais Apostoliques. Dernièrement les attaques se sont faites plus rapprochées, plus ostensibles, et proviennent de membres éminents de l’Église officielle.
Tout d’abord ce furent en décembre dernier les déclarations scandaleuses du père Chiodi, membre tout juste nommé à l’Académie pontificale pour la vie, sur le droit pour des couples catholiques d’utiliser des contraceptifs artificiels, droit qu’il relie à Amoris Laetitia et à certaines déclarations du pape François :
« tout dépend de la manière dont on interprète ‘Humanae vitae’ », parce que « la question n’est pas celle d’un changement de doctrine mais d’un travail en profondeur qui fasse en sorte que la pastorale tienne compte des situations et de ce que les gens sont en mesure de faire. »
La conférence du père Chiodi a été reprise sans commentaires négatifs par le quotidien des évêques italiens, Avvenire, toujours à la pointe des nouvelles modes progressistes en matière sexuelle et matrimoniale :
« Cette position [de Chiodi] s’insère avec autorité dans le débat en cours et il ne faudrait pas la comprendre comme un dépassement ou une critique de ‘Humanae vitae’, il s’agit d’un texte qui est et qui demeure le fruit d’un choix prophétique et courageux pour l’époque et au vu de la situation historique dans laquelle le Pape Montini l’a élaborée, non sans tourments et non sans avoir clarifié qu’il s’agissait d’un magistère qui n’était ni infaillible ni irréformable. Dans cette perspective, il faut comprendre la réflexion de ce théologien comme une proposition qui entend représenter le développement d’une tradition. Et une tradition, pour être vivante et continuer à parler aux femmes et aux hommes de notre temps, de doit pas être sclérosée mais dynamisée, c’est-à-dire rendue cohérente avec une société qui est en pleine mutation. Don Chiodi a le courage de définir le problème qui se pose depuis des décennies aux théologiens et aux experts en pastorale. Les méthodes naturelles sont-elles vraiment la seule voie possible de planification des naissances ? »
Et Avvenire l’épicopal de conclure, à la suite du père Chiodi :
« S’il y a des situations dans lesquelles les méthodes naturelles sont impossibles ou impraticables, il faut trouver d’autres moyens, parce qu’une paternité responsable ne peut ignorer les possibilités offertes par la techniques ».
Le journaliste Sandro Magister, vaticaniste célèbre, a fait une très bonne analyse de ces fleurs du mal d’Amoris Laetitia sur son blog Settimo Cielo, partiellement traduite sur le site La Porte Latine.
Une autre attaque contre la vie vient cette fois-ci d’outre-Rhin : la Conférence épiscopale allemande avec à sa tête le cardinal Reinhard Marx, révèle Lifesitenews, a pris la décision de soutenir une organisation de conseils, la Donum Vitae, laquelle praxis est de donner, à côté de conseils soi-disant pro-vie, des attestations à des femmes enceintes leur permettant d’accéder à l’avortement légalement. Comble du comble, les évêques germains prétendent dans leur communiqué que Domun Vitae travaille cependant à la protection de la vie ! Et ils la reconnaissent désormais comme une association « catholique », ce qui n’était pas la cas jusqu’à maintenant par volonté des papes précédents François…
Sur le front Lgbt, autre facette de la culture de mort, l’assaut est tout aussi puissant et victorieux. La gaystapo a ses miliciens mitrés et crossés…
Avvenire, toujours lui, soutient un nouveau film italien de Luca Guadagnino, candidat à bien quatre Oscars, ‘Chiamami con il tuo nome’ (Appelle-moi avec ton nom) qui est un hymne à la gloire des relations homosexuelles entre un adolescent et un jeune chercheur. Avvenire est enthousiaste :
« Certaines scènes sont explicites mais sans jamais être vulgaires et la passion qui croit entre les deux jeunes s’insère dans une fresque etc. »
La commission des évêques italiens chargée d’évaluer le film pour la retransmission en paroisse est tout aussi dithyrambique :
« A la fin, dans tout les cas, la jeunesse, époque d’erreurs, d’illusions et de rêves, durant laquelle il est beau de prendre des risques et de rompre avec les conventions, est victorieuse ! »(sic) !
Seule indication pour le public des salles paroissiales :
« Le film est à utiliser avec quelques précautions dans une programmation ordinaire pour éviter des équivoques sur la proposition d’une histoire qui doit être affrontée avec une mentalité dépourvue de limites et de préjugés. » (re-sic) !
En somme, la Conférence épiscopale italienne propage sciemment la culture homosexualiste.
Aux États-Unis, la communauté catholique de Saint-Paul à New-York a un groupe paroissial qui a en charge la pastorale Lgbt : son objectif est de promouvoir la culture gay. Par tous les moyens. Même en usant du révisionnisme historique et biblique : dernièrement il a diffusé sur sa page Facebook officielle un article du monde arc-en-ciel qui définit Saint Sébastien
« la première icône gay de l’histoire et le saint patron de l’homosexualité. »
Ne parlons pas de la volonté de plus en plus affichée de nombreux ecclésiastiques, charmés par cette homohérésie blasphématoire, de changer le Catéchisme afin de le rendre compatible avec les mœurs Lgbt…
La culture de mort a réellement droit de vie dans la Rome conciliaire et bergoglienne… en rupture toujours plus manifeste avec la saine et sainte doctrine catholique !
Nullam partem !
Francesca de Villasmundo
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