Un article de l’éditorialiste Riccardo Cascioli paru sur le portail web du quotidien catholique conciliaire conservateur La nouva bussola quotidiana révèle les dessous de cette croisade Lgbt à l’assaut de l’Église et l’aide que lui apporte la Conférence épiscopale italienne :
« C’est le printemps et dans l’Église il semble vraiment que l’amour soit éclos, mais celui homosexuel. Du centre à la périphérie, désormais c’est un seul hymne aux rapports gays. On n’a pas le temps de s’étonner du nouvel espace dédié dans l’hebdomadaire diocésain Verona fedele à la nouvelle rubrique « La porte ouverte » qui débute le 1er mai avec l’interview-propagande d’une personne homosexuelle qui raconte son amour, que le 3 mai on découvre les portes ouvertes aussi à L’Observateur Romain qui lance son nouveau magazine féminin dédié aux femmes.
Le journal du Vatican est plus prudent, mais pour valoriser « cette révolution intellectuelle que les femmes ont opéré dans la culture catholique dès le siècle dernier », il recrute à la rédaction des intellectuels catholiques du poids de Daria Bignardi, actuelle directrice de Rai 3, signataire de l’appel au Parlement du 21 février dernier en faveur des unions gays, et Melania Mazzucco, auteur du livre « Tu es comme tu es » (ndlr : véritable livre pornographique !), dans lequel il est raconté de façon très détaillée comment un adolescent découvre et expérimente son homosexualité. Pour mémoire, ce livre devint un cas parce qu’il fut adopté au Lycée Giulio Cesare de Rome, ce qui provoqua une dure réaction de la part de certains étudiants et parents.
Le dédouanement est donc soft mais on peut parier sur des plus amples ouvertures prochainement, aussi parce que, entre temps, le quotidien de la Conférence épiscopale italienne, Avvenire, est entrain d’ouvrir la route à marche forcée : après les épisodes précédents (ndlr : les catho-gays arrivent à Avvenire), le samedi 7 mai il a été encore plus loin dans la promotion du comportement homosexuel. Une page est dédiée à « L’Église et les chrétiens Lgbt », qui s’inspire du IV Forum des chrétiens Lgbt qui s’est tenu fin avril à Albano Laziale, afin de soutenir la nécessité de projets pastoraux ad hoc qui favorisent le plein accueil non seulement des personnes avec une tendance homosexuelle (qui n’a jamais été niée) mais de l’homosexualité en tant que telle.
Derrière les sempiternelles paroles fumeuses et la confusion entretenue entre le respect de la personne et l’approbation de tous les comportements, le passage sur lequel se focalise Avvenire c’est surtout la mise en discussion de cette loi naturelle qui – nous dit le quotidien de la CEI – a été débattue à Albano. Pour tranquilliser le lecteur, le chroniqueur avertit que les chrétiens Lgbt sont des personnes sérieuses -« tout-à-fait normales comme nous » – tous confits en prière et réfléchissant sur l’Église, « aucun carnaval de mauvais goût ». Il ne manque même par l’imprimatur officielle, avec l’audience concédée aux participants du Forum de la part de l’évêque local Marcelle Semeraro, « qui est aussi secrétaire du C9 », le Conseil des cardinaux qui aide le pape François dans sa réforme de la Curie romaine.
Des rapporteurs du Forum arrive l’indication, faite par Avvenire, d’une participation à la vie de l’Église « à partir de leur identité » (père Pino Piva, jésuite, coordinateur national de l’apostolat des Exercices spirituels de Saint-Ignace), qui indubitablement pousse à rediscuter la loi morale naturelle et le rôle « des homosexuels, des transsexuels, et des bissexuels dans le plan de Dieu » (Damiano Migliorini, philosophe et auteur « d’un monumental texte sur l’amour homosexuel »).
A Avvenire, il ne vient même pas à l’esprit qu’à propos du plan de Dieu, il faudrait alors avant tout résoudre en premier ce petit problème lié à la Genèse de la Création selon laquelle Dieu créa l’être humain homme et femme, avec le rôle de peupler la terre. Cependant ce n’est pas seulement le problème de la référence à l’Écriture Sainte, mais plutôt le respect de la réalité de personnes qui vivent une situation de souffrance, et non à cause du refus de l’Église. En cela Avvenire soutient toujours le même mensonge selon lequel jusqu’à hier les portes des églises étaient fermées à tous ceux qui n’étaient pas « justes », « en règle avec la loi », et aujourd’hui, finalement, ces portes s’ouvrent pour accueillir et accompagner chaque personne « blessée ». Un tel récit est une insulte à des milliers de prêtres qui depuis toujours accueillent, conseillent, accompagnent des personnes ou des groupes qui ont des blessures profondes dans leur vie et qui seulement dans une église trouvent quelqu’un de disponible pour les écouter et compatir.
Mais un tel récit est cependant fondamentalement nécessaire au vrai objectif de toute cette campagne, qui n’est pas d’accueillir les personnes qui vivent la condition homosexuelle, mais de changer la doctrine de l’Église en imposant l’acceptation du comportement homosexuel, le péché avec le pécheur. Parler « de comportements contre-nature » devient une insulte pour le nouveau langage inclusif, et de conséquences en utilisant Amoris Laetitia, Avvenire envoie définitivement en pension aussi Benoît XVI qui quand il était pape avait définit le gender comme le défi le plus grand de l’Église d’aujourd’hui. (…) »
Ce n’est pas que Benoît XVI qui part aux oubliettes, mais toute la doctrine morale de l’Église catholique, et aussi la loi naturelle, qui sont définitivement enterrée par ces ecclésiastiques conciliaires qui œuvrent pour plaire au monde et non pour plaire à Dieu !
Francesca de Villasmundo
http://www.lanuovabq.it/it/articoli-parte-la-crociata-lgbt-allassalto-della-chiesa-16105.htm
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