Temps de crise pour le tout jeune mouvement du président français La République en Marche.
Une centaine de cadres et de militants du mouvement politique fondé par Emmanuel Macron seraient prêts à la démission de masse à la veille du congrès de Lyon du 18 novembre prochain. Dans une tribune à l’initiative de la militante Tiphaine Beaulieu publiée sur France Info, ils protestent contre la nomination de la nouvelle direction, dénoncent une dérive autoritaire du parti et un culte de la personnalité autour de Macron et de sa femme Brigitte. Selon eux « la démocratie n’est pas En Marche ! »
Six mois après l’arrivée de Macron à l’Élysée et après avoir conquis sans trop de problème l’Assemblée Nationale, à l’intérieur du parti la base serait en révolte. A déchaîner cette colère seraient responsables « le manque de démocratie interne » ainsi que la « délusion » pour une série de pratiques qui rappellent celles de « la vieille politique », pire « un mode d’organisation digne de l’Ancien Régime ».
Les signataires, militants et cadres LREM, qui se désignent comme « les 100 démocrates » critiquent également la seule candidature au poste de délégué général de Christophe Castaner, l’actuel porte-parole du gouvernement, les nominations décidées par le parti, perçues comme trop liées aux cercles parisiens et peu attentives à la base.
Parmi les dissidents il y aurait divers députés outre des animateurs des comités locaux. Selon Laurent Saint-Martin, vice-président LREM de la commission des Finances « le parti est en état dépressif. Il est difficile d’être un parti de gouvernement surtout quand vous n’avez qu’un an d’existence ».
La petite entreprise En Marche connait la crise !
Francesca de Villasmundo
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