Vous voulez vivre en paix avec Jorge Maria Bergoglio ? N’ayez aucune aspiration conservatrice, aussi minime soit-elle.
Après la destruction des Franciscains de l’Immaculée, religieux et religieuses mis sous tutelle vaticane et dont on n’entend plus parler, après l’affaire de l’Ordre de Malte lui-aussi contraint de se plier aux ordres progressistes bergogliens, après le Motu Proprio Traditionis Custodes, El papa argentin, via les instances vaticanes qu’il contrôle, s’attaque à la conservatrice communauté Saint-Martin. Comptant 168 membres et une centaine de séminaristes, elle est le premier vivier d’ordinations diaconales et sacerdotales, avec le nombre particulièrement impressionnant de 26 prêtres ordonnés sur 130 en France l’an dernier.
Selon un courrier officiel daté de fin avril et consulté par Libération qui s’en fait l’écho, le Saint-Siège a décidé d’envoyer une mission d’inspection chez les prêtres de Saint-Martin, qui devrait démarrer très prochainement et qui durera au moins six mois, afin de « vérifier » explique le quotidien de gauche tout réjoui de cette enquête, si elle « correspond aux standards de l’Eglise catholique ». C’est-à-dire en langage clair aux standards progressistes et modernistes de l’Eglise conciliaire, la secte qui a le pouvoir à Rome.
« Il est tout à fait probable que des évêques français commencent à s’inquiéter sérieusement de la place prise par cette communauté », explique à Libération un théologien, professeur à la Catho de Paris, qui préfère rester anonyme.
Cette mission d’inspection, confirmée par plusieurs sources de haut niveau toujours au quotidien de gauche, s’intéressera à la gouvernance, à la formation des nombreux séminaristes, aux finances, au patrimoine…
« Dans ce genre de circonstances, tout est passé au crible et chaque membre de la communauté devrait être interrogé », explique un expert français de droit canonique.
Cette « visite canonique » est à l’heure actuelle démentie par la communauté Saint-Martin qui évoque une visite « tout à fait classique » à Famille Chrétienne : « Le Vatican n’a fait qu’accéder à la demande de la communauté Saint-Martin, qui a réclamé un peu comme un audit il y a longtemps et à plusieurs reprises », poursuit la source de Famille Chrétienne. La demande émane de Don Paul-Préaux lui-même, le modérateur général de la communauté réélu le 20 avril pour un troisième et dernier mandat. « C’est tout à fait sain de la part de la communauté Saint-Martin de demander un regard extérieur sur leur manière de vivre, de former, d’exercer les ministères dans les différents diocèses », souligne encore l’informateur du quotidien chrétien.
« En mars, j’ai apporté mon bilan aux autorités à Rome dont nous dépendons, explique Don Paul Préaux à Libération. Et j’ai demandé par deux fois que nous ayons cette visite pastorale. C’est important qu’une évaluation soit faite par des personnes extérieures à la communauté afin de vérifier que nous nous situons bien dans l’esprit de l’Eglise. »
Cependant, lorsqu’on lit l’objectif affiché par l’évêque en charge de la « visite tout-à-fait classique », il ressort bien que cette enquête à pour but de réorienter cette communauté à tendance conservatrice vers les standards libéraux en vigueur dans le monde conciliaire : « L’objectif est de permettre à la communauté Saint-Martin de s’insérer au mieux dans l’Eglise catholique en France », explique le prélat à Libération. Il sera épaulé par Mgr André Marceau, ancien évêque de Nice à la retraite depuis peu.
Le quotidien des bobo-radicaux-chic français, préférant promouvoir la pédophilie, les mœurs lgbt, l’inceste et autres déviances colorées, tout ce qui est « conservateur » lui étant détestable, mais étant dans un mouvement schizophrénique propre le premier à monter en épingle médiatiquement toute suspicion de gestes inappropriés par des clercs afin de salir l’Eglise tout entière, précise cependant que « la mission d’inspection du Vatican n’aurait a priori pas été déclenchée par des signalements d’affaires de violences sexuelles au sein de la communauté Saint-Martin ». Une pointe de désappointement ?
Francesca de Villasmundo
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