Site icon medias-presse.info

La Chine doit renoncer à sa politique de limitation des naissances pour éviter le déclin démographique

La Chine a annoncé que sa population avait diminué de 850.000 personnes en 2022 – la première baisse de ce type en 60 ans.

Les démographes ont longtemps prédit qu’en raison de la dévastation démographique causée par la politique de l’enfant unique, la Chine finirait par subir un déclin démographique.

Cette baisse de la main-d’œuvre aura des conséquences économiques dévastatrices. La diminution de la population active étouffera la capacité de la Chine à soutenir sa « société gravement vieillissante ». En effet, les démographes prévoient que d’ici 2035, 400 millions de personnes – 30 % de la population – seront âgées de 60 ans et plus. De plus, le Parti communiste chinois (PCC) n’a pas la capacité de soutenir cette population qui vieillit rapidement.

Ce déclin est arrivé plus tôt que prévu, pour au moins deux raisons. Premièrement, il y a eu une augmentation de la mortalité attribuée au COVID (ou aux effets secondaires des « vaccins »). Deuxièmement, le Parti communiste chinois a supposé qu’il pouvait contrôler la population à volonté, en diminuant les naissances grâce à des politiques violentes et meurtrières de contrôle de la population ; puis en augmentant les naissances quand il en avait besoin en exhortant les couples mariés éligibles à avoir deux, et maintenant trois enfants. Selon le PCC, le corps d’une femme est du domaine de l’État. Cette tentative de jouer à Dieu est un acte d’orgueil profond.

Sous la politique de l’enfant unique, la « police de l’utérus » du PCC a réussi à limiter les naissances par l’avortement forcé, la stérilisation forcée, le contrôle des naissances involontaires et même l’infanticide. En effet, en 2009, ils se vantaient d’avoir « empêché » 400 millions de naissances grâce à la politique de l’enfant unique – leur contribution à la lutte contre le réchauffement climatique ! Le nombre total d’avortements forcés aujourd’hui est probablement plus proche de 500 millions – un demi-milliard !

En raison de la préférence pour les fils, la majorité des bébés avortés en Chine sont des filles, de sorte qu’il y a environ 35 millions d’hommes de plus que de femmes vivant en Chine. Non seulement ces célibataires forcés ne pourront pas se reproduire, mais ce déséquilibre extrême entre les sexes est à l’origine de la traite des êtres humains et de l’esclavage sexuel en Chine et dans les pays voisins. L’avortement sexo-sélectif de certaines femmes conduit à l’esclavage sexuel d’autres femmes.

La politique de l’enfant unique est passée à une politique de deux enfants en 2016 et à une politique de trois enfants en 2021. À travers tous ces changements de politique, le PCC a maintenu son droit de faire avorter de force contre des « grossesses illégales ». Aujourd’hui, le PCC constate qu’il fait face à un déclin démographique aussi dévastateur qu’irréversible.

Apparemment, le PCC pensait qu’il pouvait simplement assouplir la politique et compter sur les gens qui voudraient soudainement avoir plus d’enfants. Pas si simple. Les politiques de deux et trois enfants n’ont pas réussi à produire l’augmentation des naissances souhaitée par le PCC, et maintenant la Chine fait face à un désastre démographique.

De nombreux couples choisissent de ne pas avoir d’enfants du tout. En effet, la politique zéro-COVID a poussé certains jeunes couples au désespoir. L’un de ces couples à Shanghai a été confronté à des policiers vêtus de combinaisons de protection contre les matières dangereuses, connus sous le nom de « Big Whites », qui ont tenté de les emmener dans un camp de quarantaine parce qu’ils avaient été en contact avec une personne testée positive au nouveau virus. La police a menacé trois générations de leur famille, ce à quoi le mari a répondu : « Nous sommes la dernière génération ». Cette mise en accusation désespérée de la vie sous la tyrannie cruelle du PCC est devenue virale en Chine.

Dans le cadre de la politique des trois enfants, il reste illégal pour les femmes d’avoir un quatrième enfant ou d’accoucher si elles ne sont pas mariées. L’avortement forcé reste légal en Chine aujourd’hui, en particulier parmi les femmes ouïghoures du Xinjiang. Dans les campagnes chinoises, les femmes pauvres subissent toujours des pressions pour « donner » leurs petites filles ou ont du mal à les nourrir.

Le message officiel de la Chine au monde est que les États-Unis sont une puissance en déclin et que la Chine est une puissance montante. L’implosion démographique de la Chine détruit ce récit. La Chine est en chute libre.

Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !

Quitter la version mobile