Le Global Times, instrument de propagande officiel du Parti communiste chinois déguisé en organe d’information, a énoncé dimanche, sous couvert d’éditorial, ses instructions en trois points à la « nouvelle administration Biden » : obéir à Pékin, ne pas contester la supériorité économique de la Chine et ouvrir sans restriction les marchés intérieurs américains aux produits chinois.
D’entrée de jeu, Joe Biden était adoubé en tant que 46ème président “irrévocable” des Etats-Unis.
Le gouvernement communiste chinois attendait de son administration un “partenariat radicalement différent » de celui de l’administration Trump, pouvait-on lire dans l’éditorial.
L’article déclarait, sans prendre de gants, que l’économie chinoise croissait à un « rythme effréné » et que si les États-Unis entendaient profiter de cette « réalité », ils feraient bien de s’y conformer en mettant fin à leur doctrine « égoïste » de “America First” ou “L’Amérique en premier”.
La nouvelle administration Biden était invitée à “réfléchir à une nouvelle politique” vis à vis de la Chine, pour “inverser le cours de la confrontation économique” choisie par l’équipe de Trump, qui n’avait fait “aucun bien aux États-Unis, ni à aucun autre pays du monde”.
Et comme aucune diète ne serait complète sans son plan de résistance, le fameux Covid-19, l’éditorial lançait un avertissement qui en disait long à l’endroit de son vassal :
« Diaboliser la Chine ou salir le peuple chinois ne contribuera jamais à arrêter la flambée d’infections et de décès en Amérique… L’expérience de la Chine a été impressionnante dans le contrôle de la pandémie, et la capacité inégalée de la Chine à fabriquer des EPI [Equipements de Protection Individuelle] et à produire des flacons de vaccins et des congélateurs ne doit pas être négligée par le gouvernement Biden qui devrait même la mettre à profit”.
A bon entendeur…
L’on se souvient de la visite du directeur de l’OMS à la Chine le 26 janvier dernier, à l’issue de laquelle le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus avait fait l’éloge des efforts exemplaires de Xi Jinping pour juguler l’épidémie. Cette rencontre au sommet, censée être de nature technique, s’était muée en réunion de congratulations mutuelles. Le modèle chinois de lutte contre la crise sanitaire de Wuhan était donné en exemple au reste du monde qui devait bientôt connaître sa propre épidémie, en parfaite synchronie avec la fin de l’épidémie en Chine.
Le Dr Tedros avait en outre promis à Xi de faire la chasse aux “complotistes” sur les réseaux sociaux, pour empêcher que ne soit ternie l’image de la Chine par certains détails scabreux sur l’origine artificielle du virus ou sur le coût humain de sa répression.
Dans nos sociétés technocratiques obsédées par les modélisations en tout genre, le modèle de la Chine communiste cher aux milliardaires mondialistes était celui qu’il fallait vendre aux sociétés occidentales tétanisées par la peur, pour qu’elles y voient leur planche de salut. C’est ainsi qu’elles accepteraient, que dis-je, réclameraient l’émiettement de leurs libertés chéries en échange d’une protection accrue contre le méchant virus.
C’est ainsi qu’un état d’urgence répété autant de fois que nécessaire les ferait progressivement basculer vers un régime communiste. La promesse prophétique d’un haut dirigeant du PCUS (Parti communiste américain) se trouverait par là-mème réalisée : “Un jour, les Américains se réveilleront à l’ombre d’un gouvernement communiste qu’ils n’auront pas vu venir”.
Nous y sommes… ou presque, car “Le Donald” n’a pas encore dit son dernier mot.
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