En fait, dans le texte il n’y a aucune référence explicite à la burqa ou au niqab revêtus par les femmes musulmanes mais aux vêtements qui couvrent le visage, rendant l’individu non-identifiable, y compris les passe-montagne ou les casques de moto. Quiconque les endossera, en-dehors des circonstances qui en justifient l’utilisation, sera passible de 150 € d’amende. Si ensuite il refusera de montrer son visage aux agents qui en font la demande, il pourra être arrêté et emmené au commissariat pour fournir son identité.
L’introduction de la loi a été accompagnée de tracts en quatre langues (allemand, anglais, turc et arabe) qui expliquent ces modalités avec dessein à l’appui de femmes voilées.
La loi a été promue par le ministre des Affaires Étrangères autrichien, Sebastian Kurz, et le parti populaire autrichien (Övp).
L’Autriche est le dernier parmi de nombreux pays à avoir donc introduit une telle interdiction. La France et la Belgique l’on fait en 2011 ; la Bulgarie en 2016 ; l’Allemagne a approuvé cet été l’interdiction d’endosser la burqa pour les employées de l’administration publique. De semblables lois sont en discussion aussi en Norvège et Hollande. Malheureusement cela n’empêche pas de voir, dans tous ces pays, de nombreuses femmes en burqa dans des quartiers où l’autorité de l’État est absente, la communauté musulmane majoritaire imposant sa loi !
Cette loi relève plus du gadget électoraliste que d’une vraie politique visant à combattre l’islamisation de nos territoires européens.
Francesca de Villasmundo
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