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La bourgeoise commune de Woluwé-St-Lambert laisse se développer une zone de non droit

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Belgique – Woluwé-Saint-Lambert est l’une des dix-neuf communes de la région bruxelloise. Elle bénéficie d’une image bourgeoise et résidentielle et compte de nombreuses avenues cossues.

Pourtant, un quartier est en passe d’y devenir une zone de non droit comme il en existe dans les pires recoins de la capitale belge. Le quartier Andromède est essentiellement composé des habitations sociales de Woluwé-Saint-Lambert. Parmi les habitants de ces logements sociaux, on retrouve beaucoup de Belges de souche d’un âge avancé et à la pension modeste. Des anciens Belges désemparés par les bandes de « jeunes » qui viennent désormais faire régner le désordre dans ce qui était il y a peu encore un quartier tranquille. Mais ce qui heurte le plus ces pensionnés bruxellois, c’est de voir la police fuir devant les voyous. Trois récents affrontements entres bandes urbaines et policiers sont particulièrement révélateurs.

Le 23 mai au soir, une patrouille de police est appelée dans le quartier Andromède pour un tapage nocturne mais disparaît sous une pluie de projectiles (pierres, bouteilles,…).

Le lendemain soir, à la suite d’un nouvel incident, sept véhicules de police sont appelés en intervention dans le quartier Andromède. Les policiers sont attaqués de toutes parts par une foule hostile armée de tasers (pistolets électriques), de chaînes de vélo, de battons et de battes de base-ball. Submergée, la police choisit de battre en retraite et de s’effacer.

Le 31 mai en soirée, un container poubelle est incendié. Lorsque la police arrive sur les lieux, elle est caillassée et préfère déserter l’endroit.

Bien sûr, de telles scènes sont monnaie courante dans de nombreux quartiers d’Europe en raison de l’extension de bandes urbaines dans des pays qui n’ont plus la volonté de faire ce qu’il faut pour maintenir l’ordre.

Ce qui surprend les Bruxellois, c’est que les zones de non droit puissent désormais s’étendre dans des communes considérées comme bourgeoises avec le même abandon de terrain par les forces de police.

Les Français n’en seront pas étonnés, eux qui ont vu à plusieurs reprises comment des hordes barbares pouvaient prendre possession en toute impunité des Champs-Elysées ou du Trocadero. Et qu’on ne s’y trompe pas : ce n’est par incapacité de la police mais par abandon. Pour preuve, il suffit de se souvenir comment, contre de paisibles familles françaises de souche venues manifester leur attachement au mariage, l’Etat a su déployer des policiers et gendarmes en nombre considérables et les faire utiliser matraques et gazeuses sans ménagement.

En vérité, un peu partout en Europe, les gouvernements laissent se développer un pourrissement de zones urbaines, multipliant les lieux vivant de trafics de toutes sortes.

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