Midi, jour de Noël, cité du Vatican : de la loggia de la basilique Saint-Pierre, le pape François a donné la traditionnelle bénédiction Urbi et Orbi à la ville de Rome et au monde accompagnée d’une allocution. Allocution, qui comme toujours avec ce pape, a traité de sujets politiques, de points d’actualité et de problèmes sociaux, bien plus que de vie spirituelle et de foi catholique, de pénitence et de prières, d’Espérance surnaturelle… Migrants, chômeurs, guerres, pauvres et pauvreté, détenus, dignité humaine, sont les thèmes qui constituent le fil directeur de son message de Noël.
Préoccupé, à juste titre d’ailleurs, mais qui ne l’est pas, par la situation politique mondiale et les nombreux conflits présents sur la planète, « une troisième guerre mondiale en morceaux » comme il l’appelle, préoccupé, comme le Vicaire du Christ doit l’être, par cette humanité souffrante, le pape François a tenu à rappeler, en cette année du Jubilé de la Miséricorde, que l’Agneau de Dieu «lui seul, Lui seul peut nous sauver. Seule la Miséricorde de Dieu peut libérer l’humanité de nombreuses de formes de mal, aux visages monstrueux, que l’égoïsme engendre en elle. La grâce de Dieu peut convertir les cœurs et ouvrir des voies de sortie de situations humainement insolubles. »
Malheureusement, là où il aurait fallu que le pape appelle tous les peuples, de toutes les nations, à la conversion à la seule vraie Foi, celle en cet Enfant-Jésus, Fils de Dieu fait chair, né dans une crèche, source de paix pour le monde, là où il aurait fallu qu’il appelle les catholiques à la prière et à la pénitence pour obtenir ces conversions, à la résignation surnaturelle face à la souffrance et à la pauvreté, au chômage et à la détention, c’est à des solutions naturelles et purement humaines qu’il fait appel.
C’est aux Nations-Unies, véritable machine à anéantir la civilisation chrétienne, qu’il fait appel pour
« faire taire le vacarme des armes en Syrie et à remédier à la très grave situation humanitaire de la population épuisée. Il est aussi urgent que l’accord sur la Libye obtienne le soutien de tous, afin que soient dépassées les graves divisions et les violences qui affligent le pays. Que l’attention de la Communauté internationale soit unanimement dirigée à faire cesser les atrocités qui, aussi bien dans ces pays qu’en Irak, au Yémen et dans l’Afrique subsaharienne, fauchent encore de nombreuses victimes, causent d’effroyables souffrances et n’épargnent pas non plus le patrimoine historique et culturel de peuples entiers. Ma pensée va aussi à tous ceux qui ont été touchés par d’atroces actions terroristes, particulièrement par les récents attentats survenus sous les cieux d’Égypte, à Beyrouth, Paris, Bamako et Tunis. (…)
C’est au dialogue qu’il fait appel pour obtenir la réconciliation en Terre Sainte, en Ukraine, dans les pays africains déchirés par les guerres tribales et religieuses, «Nous demandons paix et concorde pour les chères populations de la République démocratique du Congo, du Burundi et du Sud Soudan afin que, par le dialogue, se renforce l’engagement commun pour l’édification de sociétés civiles animées d’un esprit sincère de réconciliation et de compréhension réciproque.»
C’est l’humanitarisme laïc et maçonnique, destructeur des peuples et des traditions européennes, qu’il remercie : «Que soient récompensés avec d’abondantes bénédictions tous ceux qui, simples personnes et États, s’emploient avec générosité à secourir et à accueillir les nombreux migrants et réfugiés, les aidant à construire un avenir digne pour eux et pour leurs proches et à s’intégrer à l’intérieur des sociétés qui les reçoivent.»
Cette allocution de Noël, dans son ensemble, manque cruellement de doctrine, d’enseignement catholique, d’Espérance surnaturelle, de vision de Rédemption et d’éternité, de conseils spirituels pour convertir ou soutenir les âmes dans leur foi en Jésus-Christ, particulièrement les âmes souffrantes et meurtries par les guerres parsemées sur la terre.
En somme, cette homélie du pape François, avant la fameuse bénédiction Urbi et Orbi, aurait pu être prononcée par un pasteur protestant ou un évangélique ou par n’importe quel homme politique un peu déiste, tel le président américain Obama qui n’a de cesse de ponctuer ses discours du nom de Dieu !
Or seule la Vérité catholique, la foi surnaturelle en Jésus-Christ, deuxième personne de la Sainte-Trinité, fait homme et né dans une crèche, réconciliera l’humanité : c’est le message intemporel et immortel de la Nativité !
Francesca de Villasmundo
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