Outre la pitié pour les nombreuses victimes de ces derniers jours, les plus de 5000 Italiens sans toit, c’est une partie du patrimoine artistique de la péninsule qui est dévastée par ces secousses telluriques.
En 1997, dans la ville de saint François, un des plus grands saints que la terre ait porté, c’était la basilique d’Assise, emblème de la spiritualité franciscaine mais malheureusement théâtre des scandaleuses rencontres œcuméniques, qui était violemment endommagée par un tremblement de terre.
Aujourd’hui c’est la basilique Saint Benoît de Nursie, expression de la sainteté bénédictine et du florissant monachisme occidental, piliers de la civilisation européenne, qui est touchée, peut-être irrémédiablement. La cathédrale adjacente Sainte Marie a elle aussi amplement souffert cette nuit.
Devant l’ampleur du désastre, apeurés et inquiets, les habitants se mettent à genoux pour prier avec les religieux et religieuses. Vieux réflexe chrétien qui ressurgit chez beaucoup dans de telles épreuves !
Bien tristement, ce sont des symboles de la chrétienté qui s’écroulent, réduits en un tas de pierres, en des ruines fumantes, en même temps que s’écroulent les derniers pans de doctrine catholique dans une Église conciliaire en mutation profonde pour plaire toujours plus au monde.
Francesca de Villasmundo
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