L’économiste Philippe Béchade s’est penché sur le nouveau cadeau fait par la BCE aux banques : la facilitation de l’évacuation des créances douteuses. Autrement dit, les banques font n’importe quoi et ce sont les contribuables qui règlent d’addition!
Mario Dragui, le président actuel de la BCE, est sorti de la banque américaine Goldman Sachs, celle qui s’est enrichie en faisant des prêts insolvables à la Grèce que les contribuables européens et particulièrement français ont réglés par leurs impôts. A noter que des anciens membres de cette banque se sont infiltrés un peu partout aux postes-clefs du pouvoir en Occident, comme Mario Dragui le Président de la la BCE, comme également l’homme d’État italien Mario Monti. Aux États-Unis il est question de « gouvernement Sachs », tant cette banque est omniprésente dans les rouages de l’État fédéral.
« Goldman Sachs International, filiale européenne basée à Londres de la banque new-yorkaise, a été dirigée par Peter Sutherland, un ancien commissaire européen à la concurrence. La banque recrute régulièrement d’anciens banquiers centraux et hauts fonctionnaires des organisations économiques internationales. » « Ces système de passerelles fonctionnent dans les deux sens : d’anciens « politiques » partent travailler chez Goldman Sachs, mais certains d’entre eux vont (ou retournent) aussi dans le secteur public après avoir travaillé pour la banque. Marc Roche parle d’une « relation pathologique de ce capitalisme d’affaires et du pouvoir politique« . »
Mais Goldman sachs n’est pas la seule banque à gouverner le monde… En Europe, grâce à la BCE, aux technocrates de l’Union et aux gouvernements-carpettes français et allemand, elles tètent toutes la vache à lait !
emiliedefresne@medias-presse.info
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