Espionnage d’un ONG américaine
Les autorités des républiques de Nouvelle Russie ont expulsé l’ ONG humanitaire Internationale américaine, Rescue Committee (IRC), en raison de ses activités d’espionnage au profit du régime fantoche de Kiev. Cela alors que l’on sait que trois ministères-clefs du gouvernement prétendument ukrainien sont occupés par des personnes imposées par Washington, dont deux sont de nationalité américaine et que l’armée ukrainienne est encadrée par les forces américaines..
« Ils affirment que leur mission consistait à aider les femmes victimes de violences et éprouvant un stress post-traumatique. » (Source)
Alors que le pouvopir fantoche de Kiev tente d’obtenir une intervention de l’OTAN dans le Donbass, Washington aimerait bien faire intervenir directement les troupes de l’OTAN, mais l’Ukraine n’en fait pas partie et les autres membres de l’Alliance ne sont pas tous favorables. Pour pouvoir intervenir l’idéal serait donc un mandat de l’ONU, afin que l’intervention se fasse sous le couvert de casques bleus.
Mais la Russie, membre permanent de l’ONU opposerait son véto; elle a affirmé refuser l’intervention de casques bleus sans le consentement de toutes les parties impliquées dans ce conflit. Or, le régime de Kiev refuse le droit de cité à la Nouvelle Russie. Le régime de Porochenko n’a pas même rétabli les versements de retraites et l’accès au comptes bancaires aux habitants du Donbass, contrairement à ses engagements de Minsk. Les vassaux européens des Américains font donc le forcing pour impliquer l’Alliance atlantique (OTAN) dans ce conflit, et l’étendre de facto à l’ensemble de la région. C’est la raison de l’action des « instructeurs » américains, polonais, canadiens, britanniques et même géorgiens débarqués sur le sol ukrainien.
La sodatesque américaine dans ses œuvres
Afin de ne pas renier la formation des USA qui s’est établi sur le plus grand génocide de tous les temps, les instructeurs de la 173e brigade de parachutistes US qui œuvrent en Ukraine se sont illustrés dans une discothèque de Lviv (Galicie) en la saccageant, ivres et arrogants, en molestant les clients et les injuriant. Porochenko, récemment reçu à l’Elysée, qualifiait d’ «expérience inestimable» la présence de la soldatesque étatsunienne, à leur arrivée. Les habitants de Lviv auront apprécié. (Voir ci-dessous vidéo d’une manifestation pro-Novorossiya à Paris avec arrestations arbitraires)
Pendant ce temps, dans la région de Donetsk, un groupe de saboteurs a été arrêté par les forces spéciales de la République.
Cliquez pour agrandir la carte de la situation militaire sur la ligne de front. Forte augmentation des actions des groupes tactiques mécanisés des forces de Kiev.
Sur le terrain les combats se poursuivent, avec moins d’intensité, mais sans discontinuer. Des volontaires français tiennent toujours les positions à Zaichenko, au nord de Chirokino avec l’appui de combattants du bataillon « Sparta ». Ce village se trouve sur une route stratégique reliant Marioupol à Telmanovo. (Voir vidéo ci-dessous)
Le féroce bataillon « Azov » des troupes kiéviennes n’est pas présent que sur Chirokino, une partie se serait même « perdue » en Crimée où un paramilitaire néonazi de ce « bataillon » vient d’être arrêté et incarcéré, fortement soupçonné d’être impliqué dans l’incendie de la mosquée « Choukourcha » à Simferopol et de d’une tentative d’attentat contre les locaux du parquet de Crimée. Les provocations pour semer la zizanie en Russie entre les différentes composantes religieuses des républiques, ne se relâchent pas, de la part des vassaux américains.
Arrestations arbitraires des opposants
De son côté, le régime totalitaire de Kiev multiplie les arrestations et les violences à l’encontre de l’opposition. Les nervis de Praviy Sektor s’en sont pris au conseil municipal de la ville de Berdyansk, près de Marioupol. Ils sont rentrés en armes, exigeant qu’on leur livre les élus qui avaient voté pour la démission du maire de la ville mis en place sans élection par le régime de Kiev au printemps dernier.
A un an de la commémoration du massacre d’Odessa au cours duquel une centaine d’opposants ont été volontairement brûlés vifs par les groupes néonazie de soutien au régime, les rafles se multiplient. Dans la matinée du 1er mai, sans doute pour commémorer ce massacre qui a eu lieu dans le bâtiment des syndicats, un détachement spécial des unités Alpha provenant d’autres régions d’Ukraine, arrivé dans des véhicules blindés fournis par les USA, appuyé par des paramilitaires de la Garde nationale et encadrés de « contractors » anglophones, ont bouclé plusieurs quartiers de la ville et raflé plusieurs dizaines de civils. Cette opération fait suite aux précédentes arrestations arbitraires de ces derniers jours. En effet, le mercredi 29 avril, le SBU avait arrêté et incarcéré Anton Buzila Davidchenko, le dirigeant de l’Assemblée populaire de Bessarabie, avec une douze autres personnes. Cette « Assemblée populaire de Bessarabie » est accusée d’avoir été précédemment le groupe des « Orthodoxes cosaques », accusé de sabotage dans le but de séparer la ville du pays. (source).
Des accusations non vérifiées qui permettent au régime de Kiev de neutraliser toute opposition, alors que le maire de la ville d’Odessa avait transmis une demande officielle et pacifique au pouvoir de Kiev, d’autonomie pour sa ville, en septembre 2014.
« Grosse erreur du régime de Kiev qui agresse ainsi cette région ethnique du sud de l’ex-Ukraine qui s’étend entre Odessa et le Pridnestrovie (Transnistrie) et a refusé à 90% la mobilisation forcée », « C’est une région où la tendance séparatiste s’affirme, renforcée par la présence de communautés russes, bulgares, roumaines et gagaouzes en désaccord avec Kiev et qui marquent leur solidarité avec le Donbass. On y signale depuis peu des groupes de partisans. L’Assemblée populaire de Bessarabie proclamée récemment à Odessa fait peur à Kiev. », souligne sur sa page Facebook le géopolitologue Yves Bataille.
A quoi servent les rapports du Conseil de l’Europe contre la torture ?
Le Comité du Conseil de l’Europe pour la prévention de la torture qui avait déjà publié un rapport sur des cas de tortures par les agents du Service ukrainien de sécurité lors de « l’opération spéciale » menée dans l’est du pays, a menacé de sanctionner la police politique du régime (SBU) et les forces armées du pays pour les traitements inhumains et dégradants infligés à l’encontre des prisonniers du Donbass. Les cas de torture et de mauvais traitements de détenus civils et militaires ont été décuplés depuis un an dans l’Ukraine sous autorité de Porochenko. Les victimes sont des opposants et des soldats indépendantistes, mais également de simples civils capturés au gré de rafles arbitraires pour faire pression sur les familles, sans que ces alertes n’aient été suivies de la moindre indignation de la part des habituelles bonnes consciences auto-proclamées…
Combats à Chirokino, village balnéaire, vu du côté d’une unité de djihadistes tchétchènes « Cheikh Mansour » intégrée à une compagnie de Praviy Sektor. Le Secteur droit, qui s’est très souvent affiché comme néonazi et dont des membres ont été ou font partie du gouvernement de Porochenko.
Arrestations illégales à Paris de manifestants contre Porochenko
Mercredi 22 avril, alors que Petro Porochenko était en visite en France, Bruno, militant en faveur des Républiques Populaires du Donbass, a décidé de réaliser quelques graffitis sur la route longeant l’ambassade d’Ukraine à Paris, avant de chanter la Marseillaise puis l’hymne russe sous leurs fenêtres. Une action, certes pacifique mais qui n’a pas plu à l’ambassade qui s’est empressée de prévenir les autorités.
Les forces de police ont, dès leur arrivée, procédé à l’arrestation de trois partisans des séparatistes, avant de réserver le même sort au journaliste de l’Agence Info Libre présent sur place. Transportés sirènes hurlantes jusqu’au commissariat du 7e où nous avons attendus menottés à un banc la confirmation que cette arrestation était illégale et ne pouvait donc aboutir sur une garde à vue. Nous avons été convoqués le lendemain afin de répondre aux questions des autorités. Aucune suite ne semble être envisagée. (Source)
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