L'affiche du film Sound of Freedom
L’affiche du film Sound of Freedom

Dès le premier jour de sa sortie dans les salles de cinéma des Etats-Unis, le film Sound of Freedom s’est hissé en tête du box-office. Ce film qui dénonce les réseaux de trafic d’enfants et la pédocriminalité repose sur une histoire vraie, celle de Tim Ballard incarné à l’écran par l’acteur catholique Jim Caviezel, avec le soutien de Mel Gibson.

En France, Karl Zéro essaie d’obtenir la diffusion de Sound of Freedom dans des cinémas, pour sensibiliser les Français à ce fléau. Il était l’invité d’André Bercoff dans son émission pour Sud Radio. « Aujourd’hui, dans la société, de la même manière qu’il y a #MeToo, il faut qu’il y ait un électrochoc autour de cette traite d’enfants. Quand vous voyez le nombre d’enfants qui sont abusés dans le cadre d’inceste et dont la mère se retrouve en prison parce qu’elle a dénoncé cet inceste… C’est une hydre, la pédocriminalité, elle est partout. Et s’il n’y a pas une véritable prise de conscience de l’ensemble non seulement des Français, mais des gens du monde entier, et ben ça continuera. Ce qui serait beau, c’est que notre génération soit celle qui fait que ça s’arrête. Et que dans la génération suivante les enfants ne soient plus trafiqués, ne soient plus violés, ne soient plus abusés, qu’ils soient tranquilles de vivre leur vie d’enfant. »

Combien d’enfants sont victimes de ce trafic ? « Ce sont des chiffres extrêmement impressionnants. Il y a le phénomène des migrants qui intervient. On sait qu’environ 10.000 enfants migrants disparaissent par an, c’est énorme. Si l’on parle des États-Unis, c’est beaucoup, beaucoup d’enfants mexicains qui partent pour la traite sexuelle aux États-Unis. Et malheureusement, bien souvent, ce sont aussi des parents qui vendent leurs enfants. Donc évidemment l’appât du gain, le fait que d’un côté il y a la grande pauvreté, de l’autre, l’opulence, la richesse… C’est une monnaie d’échange. Évidemment les gouvernements, les autorités, le FBI, la CIA le savent, mais il est clair qu’ils ne font pas grand-chose. »

Pourquoi le film Sound of Freedom n’est-il disponible sur les plateformes ?

« Amazon a refusé le film, Netflix a refusé… Tout ça au nom de ce qu’ils appellent ‘l’effet turn-off’, ‘L’effet turn-off’, c’est : ‘ça va être si dur que les gens ne vont pas regarder’. Ça n’a aucun sens. Ces plateformes doivent être aussi des lieux où des idées avancent », répète Karl Zéro.

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