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Kamel Daoud attaqué de toutes parts pour avoir dénoncé le « porno-islamisme » qui décrit un « paradis plus proche du bordel que de la récompense pour gens pieux »

Kamel-Daoud

L’écrivain algérien Kamel Daoud, qui collabore régulièrement avec des médias comme The New York Times, Le Monde ou  Le Quotidien d’Oran, est devenu « le méchant » à la fois dans les pays musulmans et dans la république française laïque en raison d’un article intitulé « La misère sexuelle du monde arabe ». Daoud y établit un parallèle entre les agressions sexuelles massives de Cologne le soir du Nouvel An et les agressions sexuelles de la place Tahrir au Caire pendant le printemps arabe. Dans le fond, selon lui, les protagonistes sont les mêmes : de jeunes musulmans du côté des agresseurs et des femmes du côté des victimes.

Kamel Daoud demande que l’accueil des immigrés ne soit pas qu’une procédure administrative, quitte « à partager, à imposer, à défendre, à faire comprendre » des valeurs.

« Le sexe est la plus grande misère dans le “monde d’Allah”. A tel point qu’il a donné naissance à ce porno-islamisme dont font discours les prêcheurs islamistes pour recruter leurs “fidèles” : descriptions d’un paradis plus proche du bordel que de la récompense pour gens pieux, fantasme des vierges pour les kamikazes, chasse aux corps dans les espaces publics, puritanisme des dictatures, voile et burqa. »

Par la suite, dans le New York Times, Kamel Daoud ajoutait :

« Aujourd’hui, avec les derniers flux d’immigrés du Moyen-Orient et d’Afrique, le rapport pathologique que certains pays du monde arabe entretiennent avec la femme fait irruption en Europe. Ce qui avait été le spectacle dépaysant de terres lointaines prend les allures d’une confrontation culturelle sur le sol même de l’Occident. Une différence autrefois désamorcée par la distance et une impression de supériorité est devenue une menace immédiate. Le grand public en Occident découvre, dans la peur et l’agitation, que dans le monde musulman le sexe est malade. »

Les réactions à ses propos ont été nombreuses. En Algérie, les islamistes ont émis des « fatwas » contre lui, tandis qu’en France, 19 intellectuels ont signé dans « Le Monde » une tribune qui l’accuse de prononcer des discours  » racistes triviaux » et même d’être «islamophobe». Suite à ces pressions, Daoud a décidé d’abandonner le journalisme. Non à cause du harcèlement islamiste mais plutôt de la nouvelle dictature du politiquement correct. « Je ne suis pas islamophobe, je dis que la religion devrait être un choix, non une imposition. Cependant, la France est un pays avec beaucoup de tabous et maintenant j’en subi les conséquences « . Pour conclure, cet intellectuel français-algérien, élu meilleur journaliste de l’année, envoie un message à la nouvelle culture européenne: «Je suis à l’aise parce que je ne suis pas un provocateur, je ne suis qu’un homme libre qui veut exprimer son opinion, et cela n’est plus possible « .

 

 

 

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