Quand les ‘théories du complot’ sortent de la bouche des anti-complotistes accrédités telle Kamala Harris, le vice-président des Etats-Unis, il devient désormais impossible d’être un théoricien du complot, ils dévoilent tout eux-mêmes.
Lapsus révélateur
Le vice-président américain Kamala Harris a appelé vendredi les Etats-Unis à « investir dans la réduction de la population » dans le but de lutter contre le changement climatique :
« Lorsque nous investissons dans l’énergie propre et les véhicules électriques et réduisons la population, davantage d’enfants peuvent respirer de l’air pur et boire de l’eau propre. »
De telles paroles ont suscité consternation et émotion outre-Atlantique mais également dans le reste du monde. La Maison Blanche a essayé d’éteindre l‘incendie en spécifiant que Kamala Harris, encore plus bas dans les sondages que l’actuel président Joe Biden, voulait dire « réduire la pollution », et en corrigeant dans la transcription officielle de son discours l’erreur inquiétante de Harris. Dans la transcription, « population » est barré et « pollution » est ajouté entre parenthèses pour indiquer ce que le vice-président avait l’intention de dire. Le dérapage, ou lapsus révélateur des véritables motivations politiques de cette progressiste bien-pensante, a alarmé de nombreuses personnes à droite sur Twitter. « Êtes-vous la population qu’elle veut réduire ? » a fait remarquer dans un tweet le représentant Républicain Thomas Massie (R-Ky.)
La gaffe choquante s’est produite lorsque le vice-président de 58 ans a prononcé un discours à la Coppin State University à Baltimore, dans le Maryland, sur la nécessité de construire une « économie de l’énergie propre ».
Vice-présidente des États-Unis d’Amérique, @KamalaHarris veut « investir dans la réduction de la population » pic.twitter.com/M7Lm3EHYwL
— Vivre Sainement (@VSainement) July 15, 2023
Kamala Harris est l’un des vice-présidents les plus impopulaires de l’histoire des États-Unis
Harris, qu’un récent sondage a révélé être l’un des vice-présidents les plus impopulaires de l’histoire des États-Unis, a l’habitude de faire des remarques époustouflantes en tant que bras droit du président Biden. Certains commentateurs assurent qu’elle aime un peu trop l’alcool, ce qui expliquerait ses sorties abracadabrantesques.
Plus tôt ce mois-ci, elle a donné une définition répétitive du mot « culture » lors d’un festival de musique à la Nouvelle-Orléans, qui a suscité des moqueries sur les réseaux sociaux : « La culture est – c’est un reflet de notre moment à notre époque, n’est-ce pas ? Et dans la culture actuelle, c’est la façon dont nous exprimons ce que nous ressentons à propos du moment », a déclaré Harris au Essence Festival of Culture au Caesars Superdome.
Et juste cette semaine, Harris a trébuché et a eu du mal à définir ce qu’est l’intelligence artificielle, servant une salade de mots lors d’une réunion avec des dirigeants syndicaux et des droits civiques : « Je pense que la première partie de ce problème qui devrait être articulée est que l’IA est une sorte de chose fantaisiste », a déclaré Harris mercredi. « Tout d’abord, c’est deux lettres. Cela signifie intelligence artificielle, mais en fin de compte, il s’agit d’apprentissage automatique. »
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Harris a également été ridiculisée en avril après avoir fait une digression déroutante lors d’un rassemblement pour le droit à l’avortement, parlant du « moment » dans le temps où se trouve le pays : « Je pense donc qu’il est très important – comme vous l’avez entendu de tant de leaders incroyables pour nous à chaque instant et certainement celui-ci – de voir le moment dans le temps où nous existons et sommes présents, et de pouvoir le contextualiser, pour comprendre où nous existons dans l’histoire et dans le moment en ce qui concerne non seulement le passé mais l’avenir », a-t-elle déclaré.
Selon Axios, les responsables de la Maison Blanche seraient préoccupés par le fait que Harris devienne « un frein au vote » à l’approche des élections de 2024, mais la conseillère principale Anita Dunn a ordonné aux membres du personnel de planifier plus d’événements pour le vice-président impopulaire.
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Francesca de Villasmundo
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