Partez à la découverte de l’histoire foisonnante du Musée de l’Armée et de ses collections. Les objets présentés reviendront sur 100 ans d’acquisition et témoigneront des spécificités du musée de l’Armée, dont les collections ne cessent de s’enrichir à travers des dons, cessions, achats, legs, dations, préemptions ou encore dépôts.
Horaires :
De 10h à 18h (jusqu’à 21h le mardi).
Du 14 mai au 18 septembre
Lieu de l’évenement :
Salle Vauban (aile Orient rez-de-chaussée)
Conditions d’accès :
Plein tarif : 14€ – Tarif réduit : 11€ – Gratuit pour les moins de 18 ans
Aux origines du musée de l’Armée
Le 26 juillet 1905, le musée de l’Armée naît de la fusion, par décret présidentiel, du musée d’Artillerie, précédemment dépôt des armes anciennes, créé en 1794 et du musée historique de l’Armée, créé en 1896.
Le musée de l’Armée intègre également des collections patrimoniales de l’Hôtel des Invalides. Envisagée par les autorités civiles et militaires dès 1900, cette fusion est l’aboutissement de la coexistence des deux musées militaires aux Invalides, lieu d’histoire incontournable et panthéon militaire.
Le nouveau Musée dispose d’un ample héritage, à la confluence de trois institutions.
Des acquisitions par milliers
Comme l’ensemble des musées de France, le musée de l’Armé a entre autres missions, l’enrichissement de ses collections. A cette fin, il s’appuie sur son Projet scientifique et culturel, qui définit à moyen terme sa politique scientifique et notamment les grands axes de sa stratégie d’acquisitions. Acquisitions aux modalités diverses : onéreuses – achat, commande, avec ou sans l’appui de mécènes – ou gracieuses – don, cession, legs, dation, collecte.
Les œuvres et objets qui entrent alors dans les collections du Musée deviennent inaliénables, imprescriptibles et insaisissables.
Quand la guerre s’en mêle…
Pendant l’été 1940, les collections du Musée sont en partie pillées par l’occupant allemand. Après la guerre, plusieurs missions de récupération sont menées en Allemagne et en Autriche, tandis qu’en 1949, le Musée fait partie des établissement désignés pour conserver le séquestre Pétain.
Dans le dernier tiers du XXe siècle, le mouvement général de modernisation des musées parisiens initié par l’Etat puis la suspension de la conscription conduisent le ministère de la Défense à rénover et repenser l’action du musée de l’Armée (programme ATHENA, 1994-2010). Cette volonté politique permet de renforcer les acquisitions du Musée, en particulier pour la période de la Seconde Guerre mondiale et de l’après 1945.
Le musée de l’Armée au XXIe siècle
Dans un contexte sociétal où guerre et conflits, à la fois lointains et très présents, s’immiscent dans notre quotidien, le musée de l’Armée entend être un lieu de partage, ouvert aux questionnements de ses contemporains et capable de leur proposer des clefs de compréhension sur l’état du monde et son évolution.
Le Projet scientifique et culturel du Musée, présenté en 2019 et validé par les deux ministères des Armées et de la Culture, ainsi que par le Conseil d’administration, insiste notamment sur deux priorités, liées à la vocation civique de l’établissement : permettre à chacun de situer la violence des guerres et de leurs enjeux, et s’informer sur la place et le rôle de l’armée dans la société.
L’exposition continue dans les collections
L’exposition Toute une histoire ! Les collections du musée de l’Armée se poursuit avec une sélection de 17 chefs d’œuvres acquis par le Musée au fil des années et qui jalonnent les parcours permanents.
Retrouvez-les dans les espaces des Armes et armures anciennes, Louis XIV – Napoléon, des deux guerres mondiales, de l’historial Charles de Gaulle et des cabinets insolites.
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