Je n’ai pas suivi la soirée du second tour des primaires, j’avais hélas des choses dramatiquement plus urgentes et importantes à faire : superviser une journée de 2e division du championnat de football de Lettonie. J’avais d’ailleurs tout autant zappé le premier tour, homme actif et occupé par des choses sérieuses, j’avais à repeindre les pneus de mon caniche. Pourtant, on a pu voir des réactions intéressantes et j’avoue avoir eu tort : il ne faut jamais manquer une occasion de rire…
Le site Fdesouche met en ligne une vidéo de TMC sur la réunion des partisans d’Alain Juppé au moment des résultats. Très courte, elle n’en est pas moins très révélatrice sur la véritable nature des partisans du Maire de Bordeaux. On savait qu’il n’était pas de droite, on en a maintenant la certitude au vue de qui le soutien. La caméra passe en revue les jeunes présumés juppéistes. Tous issus de milieux bourgeois, plutôt gauche caviar que droite saumon, visiblement étudiants dans les officines d’endoctrinement. Tous en larmes (même les « mâles », tous genre « petits minets »), pleurant la défaite de leur gourou.
Un « grand démocrate » dans une affreuse chemise à carreaux noirs (genre plancher de cuisine) nous fait part de ses idées noires, comme sa chemise. Mais encore plus affreuses que la chemise… Il déclare d’une voix de fausset : « Je suis dégoûté. J’ai pas envie de ça, j’ai pas envie de cet avenir là, j’ai pas envie de cette France là, ça me soule, je suis désolé, j’ai pas envie de me donner en spectacle (il pleure). Je suis tellement dégoûté… On parle quand même de l’avenir du pays… c’est pas n’importe quoi, c’est pas la campagne pour les délégués de classe, et on va se retrouver avec un second tour François Fillon et Marine Le Pen, mais putain, mais moi je veux pas, je veux pas de ces gens là. Ca me fait trop de peine, vraiment… ». Même le présentateur remarque l’incongruité des propos : « C’est fou, on se croirait un soir de Présidentielles, on dirait des gens de gauche qui ont perdu contre la droite… »
Un peu plus tard, la journaliste interview trois jeunes péronnelles, portant des tee-shirts blanc sur lesquels est écrit « I ©Péju » dans la même police de caractère que les célèbres « I © N-Y ». Ces jeunettes sont le comble de la ringardise. Elles veulent faire « dans le vent » en utilisant le verlan qui était à la mode à l’époque ou le momche Hristo mangeait ses yaourts avenue Lénine. Puis, la parole est donnée à un blondinet binoclard, qui refuse de voter Fillon : « je refuse de voter Fillon, le candidat de la violence, soutenu par Sens Commun, par la Manif pour tous, par tout ce que j’exècre et qui me fait peur ». Je précise qu’on est à une primaire de droite et non au siège du PS. En tout cas, le public est très connoté socialement. Les fins de mois difficiles, ça n’a pas l’air de les concerner. Des petits bourgeois propres sur eux, mais déjà formaté, intolérants, repliés sur leur petit monde de la capitale. Des gens qui, en ce 27 novembre 2016, sont sortis de l’histoire. Puisqu’on parle de gens sortis de l’histoire, une personne « de la diversité » présente évoque son intention de ne pas voter Fillon. Son arrogance, son air mauvais, fait irrésistiblement penser à Taubira. Non, ce n’est pas un compliment…
Il n’y a aucune différence entre Hollande et Juppé. Ils incarnent un monde que l’on ne veut plus voir. Un monde qui s’écroule sous le poids de sa propre lâcheté et de ses propres contradictions. Juppé, le candidat officiel du système, le candidat de cette technocratie qui toise le monde du haut de ses diplômes mais qui, loin d’être bonne à rien est surtout mauvaise en tout, le candidat de l’arrogance, de la culture de mort, de la soumission à l’islam et au sionisme, de l’argent-roi. On sait depuis Guerilla, le roman d’Obertone, comment ces gens-là terminent en période de crise… Quand je vois la vraie jeunesse française, celle que l’on voit dans les manifestations de Civitas, mais dans celles des mouvements amis moins ostensiblement religieux mais tout autant nationalistes, on se dit qu’il suffirait de remonter les manches, gonfler les pectoraux et hausser le ton pour envoyer ces petits minets dans leur panier. Il y a une similitude entre les petits présumés juppéistes (en fait des militants de ce second parti de gauche qui s’appelle la droite comme dit Ghislain de Diesbach), ces petits Meric en puissance, et les militants de toutes les coteries qui nous pourrissent la vie depuis des années (lobby inverti, lobby colonial, lobby féministe, lobby sioniste…) Aucun courage, ne sachant que pleurnicher et quémander. La maturité et la mentalité d’une gamine capricieuse de 6 ans, ce que les Américains appellent les « crybabies » ( http://www.flamewarriorsguide.com/warriorshtm/crybaby.htm) qui tape des pieds quand on ne cède pas à ses demandes et qui va cafter aux autorités dès qu’on la remet à sa place. Ces jeunes régimistes n’ont l’air de rien… mais ils ne sont rien ! Si les deux jeunesses exclues s’alliaient, si Gonéry et Domitille de la Tradition tendaient la main (le bras aussi) à Kevin et Coralie Truffard et leur montraient qu’ils sont aussi exclus qu’eux (et réciproquement), alors tout est possible. Novembre à montrer que le vent qui nous porte souffle dans le sens de l’histoire : Les Cubs et Trump ont gagné (et le patron des Cubs va intégrer l’administration Trump…), tout est à portée de main. Petit frère, petite sœur, crois en Dieu, crois en tes valeurs, crois en toi ! Comme disait un certain général français en 1916 à Verdun : « On les aura ! »
Hristo XIEP
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