« Maintenant cela relève des tribunaux » a affirmé le ministre de l’Intérieur, Sajid Javid. L’audience sur l’extradition du fondateur de Wikileaks est attendue aujourd’hui : « Finalement ce seront les juges à décider, a ajouté Javid mais le ministre de l’Intérieur a un rôle important et je veux que justice soit faite. » Washington impute à Assange bien 18 délits dont celui d’espionnage et conspiration, réalisés à travers des opérations de piratage des ordinateurs américains.
Assange a été arrêté le 11 avril dernier à l’intérieur de l’ambassade équatorienne au Royaume-Uni, peu après que le gouvernement de ce pays sud-américain ait mis fin à un asile politique de plusieurs années. Après son arrestation, les États-Unis ont demandé aux autorités de Londres d’extrader Julian Assange. Là-bas il risque la réclusion à perpétuité, voire la peine de mort, « pour un travail de journalisme qui a récolté de nombreuses récompenses et protégé beaucoup de gens » . (Julian Assange, Déclaration du 2 mai 2019, par vidéoconférence depuis la prison de Belmarsh, Grande-Bretagne).
Francesca de Villasmundo
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