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Julian Assange enfin libre !

Julian Assange enfin libre !

Julian Assange a quitté lundi le Royaume-Uni à bord d’un avion privé à l’aéroport de Stansted. Il doit maintenant comparaître mercredi à 09h locales (mardi 23h GMT) devant un tribunal fédéral des îles Mariannes, territoire américain du Pacifique, selon des documents judiciaires rendus publics dans la nuit de lundi à mardi.

Jusqu’il y a peu, Julian Assange faisait l’objet de 18 chefs d’accusation et encourait en théorie jusqu’à 175 ans de prison en vertu de la loi sur l’espionnage.

Suite à une âpre négociation, Julian Assange (52 ans) n’est plus poursuivi que pour « complot pour obtenir et divulguer des informations relevant de la défense nationale » et devrait plaider coupable de ce seul chef. Selon l’accord négocié avec la justice américaine, il devrait être condamné à 62 mois de prison, déjà purgés en détention provisoire à Londres, ce qui lui permettrait de regagner libre son Australie natale.

Il peut enfin retrouver sa femme, Stella Assange, et leurs enfants, et c’est le « résultat d’une campagne mondiale » de longue haleine, rappelle WikiLeaks .

« Julian est libre !!!», s’est réjouie son épouse Stella Assange, exprimant une « immense gratitude » envers tous ceux qui se sont mobilisés « depuis des années » pour que sa libération devienne « réalité ».

« Je suis reconnaissante que le calvaire de mon fils touche enfin à sa fin. Cela montre l’importance et le pouvoir de la diplomatie discrète », a également déclaré sa mère, Christine Assange, dans un communiqué diffusé par les médias australiens.

Le gouvernement australien a estimé que l’affaire Assange avait « traîné en longueur depuis trop longtemps » et que son maintien en détention ne présentait plus aucun intérêt.

Il avait dévoilé des documents embarrassants

L’affaire Assange durait depuis près de 14 ans. A partir de 2010, Julian Assange avait dévoilé plus de 700.000 documents confidentiels sur les activités militaires et diplomatiques américaines, en particulier en Irak et en Afghanistan.

Parmi ces documents figure une vidéo montrant des civils, dont deux journalistes de l’agence Reuters, tués par les tirs d’un hélicoptère de combat américain en Irak en juillet 2007.

Léo Kersauzie

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