« Après les bonnets rouges et les bonnets verts… les bonnets blancs » peut-on lire sur la page facebook de ce collectif qui a décidé de se joindre à la manifestation Jour de Colère du 26 janvier.
2/ Que pensez-vous de la politique du gouvernement en matière d’Education ?
L’Etat s’est détourné de sa droite ligne en cette matière le jour où le terme « Enseignement » a été indûment remplacé par « Education Nationale ». Je rappelle à tous et à toutes, étant moi-même mère de famille, que les parents restent les premiers éducateurs et qu’en aucun cas les collectivités scolaires doivent s’y substituer. Car, dans ce cas, pourquoi ne dit-on pas « Educateur » à la place d’ « Enseignant » ???
Apprendre à lire, écrire, compter : c’est le minimum syndical que nous demandons à l’Ecole publique. Et même ça, nous ne l’obtenons pas partout.
Quand nous entendons V. Peillon affirmer en mars 2013 qu’il faut « arracher les enfants à tous les déterminismes sociaux », quand nous voyons la Sénatrice de l’Oise Mme Rossignol dire que les enfants appartiennent à l’Etat et non à leurs parents, laissez-moi vous dire que ces déclarations sont de la prise d’otage morale. Ni plus, ni moins. C’est parfaitement scandaleux, et condamnable car ces propos sont totalitaires.
Donc en matière d’Enseignement, lorsque vous faites supprimer les tranches entières d’Histoire Française, lorsque vous déstructurez l’apprentissage syllabique, lorsque vous passez en revue tous les moyens de contraception possibles et imaginables en cours de bio et que les collégiens sont incapables de vous dire comment fonctionne le cycle féminin, je ne peux pas vous dire ce que je pense de l’Enseignement, car ce n’est plus de l’Enseignement.
Certes, il reste encore des structures qui résistent toujours et encore à l’envahisseur (rire) et qui font encore leur travail, mais elles sont de moins en moins nombreuses parce que acculées par le Gouvernement qui veut imposer SA vision de l’Ecole.
3/ Quelle est votre opinion au sujet de la « théorie du genre » que l’Etat veut imposer à nos enfants dès leurs plus jeunes âges ?
Les Bonnets Blancs ont été exclusivement créés pour lutter contre la Réforme Peillon néanmoins, mon avis sur l’idéologie du genre est bien faite et je vais m’adresser – si vous me le permettez – directement à la Porte Parole du Gouvernement :
Madame Najat Vallaud B., vous avez décrété au nom de l’Egalité vouloir détruire les stéréotypes du genre tout en affirmant que « la théorie du genre n’existe pas ». Vous êtes donc une menteuse. Vous mentez, et en plus, vous prenez nos enfants pour des abrutis : arrêtez donc de vouloir mettre sur un pied d’égalité deux entités qui ne le sont pas, de par leur essence même. Mais peut-être est-ce trop compliqué à comprendre pour vous ! Dans tous les cas, sachez que les enfants se moquent bien de vous, car ils voient bien, ne serait-ce que par leur anatomie que les filles n’ont rien à voir avec les garçons. Elémentaire !
De plus, vous ne pourrez jamais ôter à nos garçons de vouloir être le plus fort du monde et faire la guerre et la bagarre comme à nos filles de vouloir avoir des cheveux comme « Raiponce » ou une robe de « Cendrillon. »
Vos méthodes sont perverses car vous avancez déguisée avec des Films comme « Tom Boy », des livres comme « Papa porte une robe » et votre prédécesseur N. Sarkozy n’a pas fait mieux avec « le baiser de la lune ». Le fait que vous n’ayez pas les coudées franches montre à quel point vous manquez d’arguments et à quel point votre conscience est sereine ! Alors, par pitié, cessez de vous ridiculiser, Madame La Ministre, car si vous avez parfois eu envie de changer de sexe pour mieux assumer votre fonction, sachez que ce n’est pas le cas de tout le monde…
Le 26 Janvier 2014, nous serons à Paris, et j’appelle solennellement à venir nous y rejoindre, qui que vous soyez, vous tous qui êtes mécontents, meurtris, vous tous qui pâtissez de la gestion désastreuse de ce Gouvernement.
Je me plais à croire que nous sommes encore dans un pays libre (même si je sais que c’est de moins en moins le cas) et que l’avenir nous appartient.
Je me refuse à courber l’échine parce que « la loi c’est la loi », car j’estime que si une loi ou une réforme est mauvaise pour le bien commun, il est de mon devoir civique et morale de me soulever contre. Point barre.
Je finirai en empruntant à Bernanos cette phrase si chère à mon cœur :
« On ne subit pas l’avenir, on le fait ».
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