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Les entourloupes de Joe Biden : il gracie son fils Hunter avant son départ de la Maison Blanche

Joe Biden gracie son fils Hunter Biden, 1er décembre 2024
Joe Biden gracie son fils Hunter Biden, 1er décembre 2024

Joe Biden revient sur sa parole et gracie son fils Hunter qui risquait jusqu’à 25 ans. Donald Trump dénonce « un abus ». Le fils voyou de Biden a de la chance d’être le fils de son père, l’encore président des États-Unis pour quelques semaines. Il aurait bientôt risqué deux condamnations pour délits fiscaux et fausses déclarations pour l’achat d’une arme, en plus des autres condamnations qui allaient certainement pleuvoir après le départ de Joe de la Maison blanche. Le président avait toujours dit qu’il ne gracierait jamais son fils. Et il le gracie tout de même.

Biden est revenu sur la promesse faite dans le passé de ne pas utiliser les pouvoirs extraordinaires accordés au président au profit de sa famille

C’est une dernière entourloupe de la part de Joe Biden qui a annoncé l’octroi d’une grâce « totale et inconditionnelle », à son fils Hunter, lui évitant ainsi d’être condamné à de la prison pour des délits fédéraux liés aux impôts et aux armes à feu en plus des autres condamnations qui allaient certainement pleuvoir, reliées au ‘portable de l’enfer‘, après le départ de Joe de la Maison blanche. Le vieux président de Washington est ainsi revenu sur la promesse faite dans le passé de ne pas utiliser les pouvoirs extraordinaires accordés au président au profit de sa famille.

Joe Biden avait assuré à plusieurs reprises qu’il ne gracierait pas son fils, qui a été reconnu coupable en juin dernier d’avoir acheté une arme à feu en mentant sur la consommation de drogue en 2018 et qui a plaidé coupable dans un autre procès pour fraude fiscale. Il risque jusqu’à 25 ans de prison dans le premier cas et jusqu’à 17 ans dans le second : les verdicts étaient attendus ce mois-ci. Le journaliste du Watergate, Bob Woodward, a « prédit » il y a à peine un mois, dans une interview au Corriere, que cela se terminerait ainsi :

« Biden a dit à un ami qu’il se sentait coupable ; que s’il n’avait pas été président, cela ne serait pas arrivé à Hunter, il l’a dit avec douleur. Et je pense qu’il pourrait éventuellement accorder une grâce présidentielle à son fils, même s’il a dit qu’il ne le ferait pas. »

Le Président sénile a tenté de justifier sa décision d‘hier 1er décembre en affirmant que Hunter était également poursuivi pour des raisons politiques. « Je crois au système judiciaire, mais même si j’ai eu du mal avec cela, je crois aussi que des politiques grossières ont infecté ce processus et conduit à une erreur judiciaire », a déclaré Biden Sr avant d’ajouter :

« Les accusations portées contre lui ont été soulevées seulement après que plusieurs de mes opposants politiques au Congrès les ont incités à m’attaquer et à s’opposer à mon élection. »

Biden a pardonné à son fils les crimes qu’il a commis mais aussi ceux qu’il « a pu commettre ; ou auxquels il a pu participer » entre le 1er janvier 2014 et le 1er décembre 2024

En bref, Biden a non seulement pardonné à son fils les crimes qu’il a commis mais aussi ceux qu’il « a pu commettre ; ou auxquels il a pu participer » entre le 1er janvier 2014 – lorsque Biden était vice-président – et le 1er décembre 2024. Les partisans de Trump sur les réseaux sociaux y voient un aveu de culpabilité. Pourquoi en effet a-t-il choisi ce laps de temps de 10 ans ? Les républicains aux États-Unis expliquent sur X :

« Parce que c’est en 2014 que la CIA et le Département d’État ont pris le contrôle de l’Ukraine. C’est en 2014 que la société de biolab de Hunter, Metabiota, a commencé à rechercher des coronavirus en Ukraine. Joe ne se contente pas de couvrir les accusations de possession de drogue et d’armes à feu. Il couvre également toutes les activités criminelles de Hunter en Ukraine, qui sont en réalité celles de Joe en Ukraine. Ce n’est pas seulement un pardon pour Hunter. C’est un pardon pour Joe ! »

La députée républicaine Marjorie Taylor Greene a réagi également vigoureusement sur le réseau social X, qualifiant le président démocrate de menteur et d’hypocrite :

« Hunter Biden a enfreint les lois sur les armes à feu et a fait du trafic sexuel de femmes à travers le pays. Cette grâce est l’aveu de Joe Biden que Hunter est un criminel. Biden a tenté d’envoyer les fils du président Trump en prison, mais il a laissé son fils en liberté bien qu’il ait été reconnu coupable. Son FBI et le ministère de la Justice ont fouillé la chambre du fils de Trump, Barron, et les toilettes de l’épouse de Trump, Melania, à Mar-a-Lago. Joe Biden est un menteur et un hypocrite. »

Donald Trump à l’attaque : « Un abus et une erreur de justice »

Les partisans de Biden disent plutôt que c’est une manière de protéger son fils de futures persécutions pour des raisons politiques. « J’espère que les Américains comprennent pourquoi un père et un président ont pris cette décision », a expliqué le président américain, comme le rapporte La Presse.

Le président élu Donald Trump n’a pas tardé à commenter de manière provocante la décision de Joe Biden de gracier son fils Hunter. Et avec un article sur Truth Social qui fait référence aux personnes reconnues coupables d’avoir participé à l’assaut du Capitole le 6 janvier 2021 après la victoire de Biden sur Trump lui-même. « La grâce accordée par Joe à Hunter inclut-elle également les otages du 6/1, qui sont maintenant emprisonnés depuis des années ? », a demandé Trump, qui a défini la décision de Biden comme « un abus et une erreur de justice ».

La gauche européenne, le « camp de Bien », reste une nouvelle fois silencieuse fece à cet abus patent

« Joe Biden a menti du début à la fin. » C’est le commentaire du représentant républicain de la Chambre James Comer, président de la commission de surveillance. Mais même parmi les démocrates, il existe certaines critiques à l’égard de Biden.

C’est ce que rapporte le Corriere en ligne, reprenant le commentaire du gouverneur du Colorado Jared Polis : démocrate mais également favorable à la nomination de Robert Kennedy au poste de ministre de la Santé. Il a écrit sur X : « En tant que père, je comprends certainement le désir naturel du président Biden d’aider son fils en lui accordant la grâce. Mais je suis déçu qu’il ait fait passer sa famille avant le pays. Il s’agit d’un mauvais précédent dont d’autres présidents pourraient abuser et malheureusement ternir sa réputation. Lorsque vous devenez président, votre rôle est celui de père de famille de la nation. Hunter a causé ses propres problèmes juridiques et on peut sympathiser avec ses difficultés mais aussi reconnaître que personne n’est au-dessus des lois, pas même le fils d’un président. »

La gauche européenne, le « camp de Bien », reste une nouvelle fois silencieuse.

Francesca de Villasmundo

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