Le choix de ce petit pays d’Amérique centrale, dans le contexte d’un continent touché par des crises et révolutions successives, économiques, sociales, financières, par la mondialisation libre échangiste qui ne profite qu’à un establishment de financiers apatrides, et où les populations sont poussées à émigrer vers le grand voisin américain, le faux Eldorado états-unien, a du inspirer la charge d’El papa latino.
« Saint-Père, j’ai été à Tjuana, au confins entre le Mexique et les États-Unis. Là-bas, le mur qu’ils sont en train de construire entre dans la mer parce qu’ils ne peuvent même pas passer à la nage » a raconté à Jorge Bergoglio l’envoyé d’une télévision italienne, la Tg1, lors des salutations du pape aux journalistes. « La peur rend fou » a répondu le pontife argentin avant d’ajouter : « Ce sont les murs de la peur » invitant chacun à lire l’éditorial du directeur du quotidien du Vatican L’Osservatore Romano, Andrea Monda.
Dans le viseur du pape François se trouve le mur que Donald Trump construit à la frontière mexicaine pour arrêter les flux de clandestins. Et tout comme la plupart des journalistes, il oublie savamment de rappeler que sa construction fut adoptée sous la présidence Bush en 2006 avec le vote d’un certain Barack Obama ! Certainement, la ferme politique italienne contre les débarquements illégaux de « migrants » dans la péninsule fait pareillement partie des cibles à abattre dans la pensée bergoglienne.
En voyage au Panama, le moderniste pape François, s’est livré et à son maintenant traditionnel show migratoire et à son tout aussi traditionnel appel à la « révolution », puisqu’ il a demandé aux jeunes via un message vidéo de prendre la tête d’une « révolution » pour « changer le monde« .
Francesca de Villasmundo
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