Jeudi de Pentecôte
« Les esprits impurs sortaient de beaucoup de démoniaques en poussant de grands cris ; beaucoup de paralytiques et de boiteux furent guéris ».

Jeudi de la Pentecôte – Le Saint-Esprit et le sacrement de l’Ordre – Station à Saint-Laurent

La Station se faisait aujourd’hui dans le sanctuaire de saint Laurent dont l’âme fut tellement consumée des flammes de l’Esprit d’amour, qu’il ressentait à peine celles qui torturaient son corps. On choisit cette basilique du diacre Laurent pour lire l’Épître où il est question de Philippe, l’un des sept diacres de Rome. Le nom de ce dernier est cité dans les Actes (VI, 5), après celui de S. Etienne dont on garde les reliques dans cette même basilique. « Lorsque le Saint-Esprit descendra sur vous, avait dit Jésus à ses Apôtres, vous serez revêtus de force et vous me rendrez témoignage à Jérusalem, dans toute la Judée, en Samarie et jusqu’aux extrémités de la terre ». Et la messe d’aujourd’hui nous montre le diacre Philippe qui, plein de l’Esprit-Saint, prêche le Christ en Samarie et y fait des miracles (Ep.). L’Évangile nous rappelle de même que le Christ, en donnant à ses Apôtres le pouvoir de guérir les malades, leur avait enjoint de prêcher partout le royaume de Dieu. Aussi, « remplis du Saint-Esprit, les Apôtres publièrent les merveilles de Dieu » (Com.) et remplirent le monde entier des effets prodigieux de l’Esprit divin (Intr., Alléluia). Ce que fit l’Église naissante, elle continue à le faire à travers tous les âges en ces fêtes de la Pentecôte, où la lumière du Saint-Esprit éclaire plus spécialement les âmes (Or,). Demandons à Dieu de nous donner le Saint-Esprit, afin que nous ayons le goût du bien et que nous jouissions de ses divines consolations (Or.). La pensée spécifique du jour se trouve dans la station et dans les deux lectures. L’Église conduit les nouveaux baptisés et les nouveaux confirmés (nous-mêmes) près du patron des catéchumènes : le diacre saint Laurent. C’est pourquoi, dans les deux lectures, la liturgie parle de l’activité des disciples. La leçon raconte l’œuvre pastorale du diacre Philippe en Samarie. Nous entendons parler de sa prédication, des miracles qu’il opéra : « Les esprits impurs sortaient de beaucoup de démoniaques en poussant de grands cris ; beaucoup de paralytiques et de boiteux furent guéris ». A l’Évangile, nous entendons les instructions que le Seigneur donne aux douze Apôtres pour leur œuvre de mission. On aurait attendu, ici, l’Évangile de l’envoi des 72 disciples ; il est plus facile de comparer ces disciples avec les diacres. Peut-être faut-il voir le point de jonction entre les deux lectures dans le pouvoir donné sur les mauvais Esprits. Jésus donna aux douze Apôtres « pouvoir et puissance sur les mauvais Esprits ». Le Saint-Esprit est directement opposé à ces mauvais Esprits et peut les chasser par l’intermédiaire de ses instruments, les diacres et les prêtres consacrés que leur ordination a faits des « porteurs d’Esprit ». Nous trompons-nous en estimant que la liturgie nous signale aujourd’hui les relations mystérieuses entre le Saint-Esprit et le Sacrement de l’Ordre ? Si les chrétiens reçoivent déjà, par la Confirmation, le sacerdoce général, c’est surtout par le sacrement de l’Ordre que le Saint-Esprit exerce son action. Quand le Seigneur, au soir de la Résurrection, conféra à ses Apôtres le pouvoir de remettre les péchés, il souffla sur eux et dit : « Recevez le Saint-Esprit », c’est-à-dire recevez le pouvoir d’Ordre communiqué par le Saint-Esprit. C’est pourquoi aussi le rituel, dans la collation des trois Ordres Supérieurs (diaconat, prêtrise et épiscopat), insiste particulièrement sur l’action du Saint-Esprit. (Ce n’est pas le cas dans les Ordres mineurs, ni même dans le sous-diaconat). L’action du Saint-Esprit dans les prêtres nous est rappelée tous les jours par le salut liturgique : Dominus vobiscum. Les laïcs, et même les clercs jusqu’au sous-diaconat inclusivement, n’ont pas le droit d’employer ce salut parce qu’on ne peut répondre qu’aux prêtres et aux diacres : Et cum spiritu tuo, c’est-à-dire avec le Pneuma, le Saint-Esprit, qui t’a été communiqué, d’une manière éminente, dans l’ordination. Ce salut devrait toujours nous inspirer un saint respect pour le sacerdoce consacré. Dans ces jours de Quatre-Temps, prions pour que le Saint-Esprit conserve dans la sainteté ceux qui sont ses instruments privilégiés ; pour que les prêtres remplissent leur tâche, qui est de chasser du monde les « Esprits impurs » et de faire descendre dans les âmes le Saint-Esprit. Mais l’office de ce jour nous rappelle aussi notre sacerdoce général que le Saint-Esprit a créé en nous. Nous exerçons ce sacerdoce général par la participation active au Saint-Sacrifice que nous offrons réellement, par le fait que nous pouvons être ministres du sacrement de baptême et du sacrement de mariage, par la participation à la sainte liturgie de l’année ecclésiastique et à la prière des Heures de l’Église. Nous l’exerçons, enfin, quand nous devons charge d’âme, soit comme parrains, soit comme parents. Tous les chrétiens, au reste peuvent et doivent exercer l’apostolat laïc. C’est surtout pendant le temps de la Pentecôte que nous devons réfléchir à cette haute charge.

Sainte Angèle Mericci, vierge, premier juin
Sainte Angèle Mérici pensait qu’on ne pouvait réformer les moeurs que par la famille, laquelle dépendait surtout de la mère.

Sanctoral

Sainte Angèle Mérici, Vierge, fondatrice de la Congrégation des Ursulines

Sainte Angèle Mérici naquit à Desonzano, sur le lac de Garde. Ses parents, profondément chrétiens, désiraient que leurs enfants trouvent leur bonheur dans la gloire de Dieu. Pour réaliser cet idéal, ils avaient fait un vrai sanctuaire de la maison paternelle où chacun travaillait sous le regard de Dieu et récitait la prière en commun. Une lecture dans un livre de piété ou dans la Vie des Saints terminait la journée. A ces pieuses pratiques, Angèle ajoutait les rigueurs de la pénitence. Elle voua sa virginité au Seigneur à l’âge de neuf ans et renonça le jour même à toute parure. Elle perdit son père vers l’âge de treize ans; sa mère mourut deux ans plus tard. Un oncle nommé Barthélémy la prit alors chez lui et s’attacha à favoriser ses pratiques de dévotion. Six ans s’écoulèrent avant que Dieu vienne lui ravir son unique soeur de sang et de sentiments; le décès de l’oncle Barthélémy suivit de près cette perte vivement ressentie. Doublement orpheline, Angèle rentra à la maison paternelle, acheva de se dépouiller de tout ce qu’elle possédait et se livra aux plus grandes austérités. Elle était alors âgée de vingt-deux ans. Afin de se sanctifier plus sûrement, elle s’affilia au Tiers-Ordre de Saint-François d’Assise. En 1506, un jour qu’elle travaillait aux champs, une lumière éclatante l’environna soudain. Angèle vit une échelle s’élever du sol jusqu’au ciel et une troupe innombrable de vierges qui en parcouraient les échelons, soutenues par des anges. Une des vierges se tourna vers elle et lui dit: «Angèle, sache que Dieu t’a ménagé cette vision pour te révéler qu’avant de mourir tu fonderas, à Brescia, une société de vierges semblable à celles-ci.» Dieu fournit à Sa servante les moyens de réaliser cet oracle, seulement vingt ans après la mémorable vision. La réputation de sainteté d’Angèle Mérici s’était répandue jusque dans la ville de Brescia. Les Patengoli, riche famille et grands bienfaiteurs des oeuvres pies, habitaient cette cité. En 1516, ayant perdu coup sur coup leurs deux fils, ils invitèrent Angèle à venir habiter avec eux pour les consoler dans leur peine. A partir de ce moment, sainte Angèle se fixa à Brescia, édifiant la ville par ses vertus. Chaque jour, on la voyait en compagnie de jeunes filles de son âge, rassembler les fillettes et leur enseigner la doctrine chrétienne, visiter les pauvres et les malades, instruire les grandes personnes qui venaient, en foule, écouter leurs conférences. Ces pieuses filles s’ingéniaient à rechercher les pécheurs jusque dans leur lieu de travail. Suivant une pratique très usitée à cette époque, sainte Angèle Mérici entreprit plusieurs pèlerinages. Comme elle se rendait un jour à Jérusalem avec un groupe de pèlerins, une mystérieuse cécité se déclara dans la ville de Candie, l’affligeant tout le reste du parcours, pour ne cesser qu’à son retour exactement au même endroit où elle avait perdu l’usage de la vue. Dans cette pénible circonstance, la Sainte vit comme un symbole du renoncement qui devait être à la base de tous ses projets. Le pape Clément VII, instruit des vertus et des miracles de sainte Angèle, lui réserva un accueil des plus bienveillants. Le souvenir de la merveilleuse vision demeurait toujours au fond de son coeur. Un jour, Angèle réunit douze jeunes filles qui désiraient tendre à la vie parfaite. Elle leur proposa de mener une vie retirée dans leurs demeures et les rassemblaient fréquemment pour les former à la pratique des vertus chrétiennes. En 1533, ce noviciat achevé, sainte Angèle Mérici leur révéla son plan, leur démontrant que l’ignorance religieuse était la cause des ravages exercés par le protestantisme et que la fondation d’une société de religieuses d’une forme nouvelle pour l’époque, unissant la vie contemplative à l’instruction des enfants, constituerait un remède efficace à l’état déplorable qui régnait dans l’Église. Afin de mieux atteindre toutes les âmes dans le besoin, la fondatrice implanta les bases d’un Ordre sans clôture. Ses soeurs parcouraient les prisons et les hôpitaux, recherchaient les pauvres pour les instruire et rompaient généreusement leur pain avec eux. Remontant le cours du mal jusqu’à sa source, sainte Angèle Mérici pensait qu’on ne pouvait réformer les moeurs que par la famille, laquelle dépendait surtout de la mère. Elle réalisait que la mauvaise éducation des jeunes filles provenait de la carence de mères chrétiennes. Dans les desseins de Dieu, la congrégation des Ursulines devait rayonner à travers le monde par l’éducation des jeunes filles. Le 25 novembre 1535, à Brescia, les premières religieuses du nouvel institut prononcèrent les trois voeux traditionnels de pauvreté, chasteté et obéissance, ajoutant celui de se consacrer exclusivement à l’enseignement. Sainte Angèle Mérici plaça sa congrégation sous le patronage de sainte Ursule. Dieu l’avait gratifiée des dons éminents de science infuse et de prophétie. Elle parlait latin sans l’avoir étudié, expliquait les passages les plus difficiles des Livres Saints et traitait les questions théologiques avec une si admirable fermeté et précision, que les plus doctes personnages recouraient volontiers à ses lumières. Ses dernières années furent marquées par de fréquentes extases. Sainte Angèle Mérici mourut le 28 janvier 1540. Pendant trois nuits, toute la ville de Brescia contempla une lumière extraordinaire au-dessus de la chapelle où reposait le corps de la Sainte qui s’est conservé intact de toute corruption. Le pape Pie VII l’a canonisée en 1807.

Saint Pamphile, prêtre et martyr, premier juin
Homme d’une sainteté et d’une science admirables et d’une grande générosité envers les pauvres.

Saint Pamphile Prêtre et Martyr († 308)

Pamphile était né à Béryte, en Phénicie, de l’une des premières familles de la province. Devenu prêtre de l’Église de Césarée, après de brillantes et profondes études aux écoles d’Alexandrie, il fut l’un des beaux modèles de l’alliance de la philosophie avec le dogme chrétien. Nul ne sut mieux unir l’amour de la science à ces vertus évangéliques qui font le caractère des vrais disciples de Jésus-Christ. Pamphile s’était formé une immense bibliothèque composée des meilleurs auteurs, surtout ecclésiastiques; il n’avait pour but de ses études que la défense de la foi. On doit à cet homme illustre la correction de la version de la Sainte Écriture dite des Septante; c’est de sa bibliothèque précieuse que l’historien Eusèbe, son disciple, tira tous les documents dont il se servit pour écrire son histoire des premiers siècles. A tous ses travaux intellectuels, Pamphile ajoutait les exercices de la piété et de la pénitence. Son seul bien, c’étaient ses livres; il avait distribué aux pauvres tout son riche patrimoine et vivait dans la solitude, se reposant du poids du jour par les prières de la nuit. Le pieux savant était préparé aux saints combats du Christ. Arrêté comme l’un des principaux docteurs chrétiens, au temps de la persécution de l’empereur Maximin Daïa, il comparut devant le gouverneur. Les promesses et les séductions n’ayant aucun succès, il fallut en venir aux menaces et aux tortures. Pamphile fut inébranlable. On lui déchire les côtes avec des ongles de fer; il est flagelle si affreusement, qu’on est obligé de le transporter, épuisé de sang et demi-mort, dans sa prison. Le gouverneur attendait que les plaies du martyr fussent fermées pour renouveler le supplice, quand il devint lui-même victime de la férocité de l’empereur, qui le condamna à mort: juste châtiment de ses crimes et de ses débauches, qui l’avaient rendu odieux à tous.  Sous le nouveau gouverneur, Pamphile demeura quelques temps oublié dans sa prison, et il en profita pour écrire de savants ouvrages. Il y avait deux ans qu’il souffrait pour la foi, quand il fut condamné avec plusieurs autres chrétiens. L’exécution eut lieu sur le soir, et le corps resta toute la nuit exposé à l’endroit même du supplice. Mais aucun animal ne s’étant approché pendant la nuit pour le dévorer, les fidèles purent lui donner une sépulture honorable. C’est en l’an 308 que le philosophe chrétien, émule de saint Justin, de saint Lucien et de tant d’autres, consomma son martyre.

Saint Félix de Nicosie, capucin, premier juin
Après un an de noviciat, il fit profession Religieuse et il fut envoyé à Nicosie où il fut chargé de demander l’aumône pour ses Frères.

Bienheureux Félix de Nicosie, 1er Ordre capucin 

Felice (Felix), au Baptême Filippo Giacomo, naît à Nicosie, en Sicile, le 5 Novembre 1715, de Filippo Amoroso et Carmela Pirro. A vingt ans, en 1835, il alla frapper à la porte du Couvent pour être accueilli en tant que Frère lai. Comme il était analphabète, il essuya tout d’abord un refus. Mais il revint à diverses reprises pour renouveler sa demande sans se lasser et sans chercher une autre voie : une vocation « pas facile, éprouvée, mûrie, amplement pesée, et désirée ». Après huit ans d’attente, il fut finalement accueilli à Mistretta, dans l’Ordre des Frères Mineurs conventuels et reçut le nom de Frère Félix de Nicosie. Après un an de noviciat, il fit profession Religieuse et il fut envoyé à Nicosie où il fut chargé de demander l’aumône pour ses Frères. Chaque jour, il parcourait les rues en frappant aux palais des riches en les invitant à partager leur bien-être, et aux demeures des pauvres, il apportait réconfort et secours dans leurs besoins quotidiens. Il remerciait chacun en disant : « Que ce soit pour l’Amour de Dieu ». « Il avait compris, soulignait le postulateur, que le secret de la vie, capable d’ouvrir et d’éclairer tout événement, ne consiste pas à indiquer avec force à Dieu notre volonté, mais dans le fait de faire la sienne joyeusement ». « Cette découverte simple lui a toujours permis, précisait le P. Tessari, partout et en dépit de tout, de voir Dieu et son Amour, particulièrement là où c’est plus difficile de le découvrir. Il cherchait seulement à se laisser envahir et remplir par Dieu, il allait immédiatement au cœur des choses, à la racine de la vie ; où tout se recompose dans son harmonie originelle ». « Pour faire cela, précisait-il, il ne faut pas beaucoup de science, ni tant de paroles. Il suffit de la sagesse essentielle du cœur là où L’Esprit habite, parle et agit. Le silence, plus que le bruit, est toujours le gardien de cela, de façon privilégiée. Une sagesse que le Frère Félix connaissait, et surtout qu’il vivait. Pour lui, tout existait en Dieu, source de Vie, d’harmonie et de paix. Et à part Dieu, il n’existait plus rien, rien qui comptât vraiment. Il avait tout parié sur Dieu, et sûrement tout lui-même. Sa vie fut apparemment faite de rien et au contraire capable de transformer tout dans le Tout. Et ainsi, là où sa vie risquait de s’enliser, il la transfigurait par l’Amour de Dieu, et l’enflammait d’infini ». Frère Félix tomba malade à la fin du mois de Mai 1787 et mourut le 31 Mai. L’Ordre des Capucins mit en route sa cause de Béatification le 10 Juillet 1828. Le procès apostolique se conclut le 12 Juillet 1848 à Nicosie. Le Bx Pie IX (Giovanni Maria Mastai Ferretti, 1846-1878) proclama l’héroïcité de ses vertus le 4 Mars 1862. Felice da Nicosia a été déclaré Bienheureux le 12 Février 1888, par le Pape Léon XIII (Vincenzo Gioacchino Pecci, 1878-1903).

Martyrologe

Sainte Angèle Mérici, vierge, du Tiers-Ordre de saint François, fondatrice de l’Institut des Vierges dites de sainte Ursule. Elle fut appelée par le céleste époux pour recevoir la couronne immortelle le 6 des calendes de février (27 janvier).

A Rome, saint Juventin martyr.

A Autun, les saints Révérien évêque, Paul prêtre et dix autres qui reçurent la couronne du martyre sous l’empereur Aurélien.

A Césarée de Palestine, le bienheureux Pamphile, prêtre et martyr, homme d’une sainteté et d’une science admirables et d’une grande générosité envers les pauvres. En raison de sa foi au Christ, il fut une première fois, durant la persécution de Galère Maximien, torturé et mis en prison, sous le préfet Urbain; ensuite sous Firmilien rappelé pour subir de nouveaux supplices il consomma son martyre avec plusieurs autres. En même temps souffrirent aussi Valens, diacre, Paul et neuf autres, dont on célèbre la mémoire en des jours différents.

En Cappadoce, saint Thespèse martyr, qui, après divers tourments, fut décapité, sous l’empereur Alexandre et le préfet Simplice.

En Egypte, les saints martyrs: Ischyrion, commandant militaire, et cinq autres soldats. Par divers genres de supplices, ils furent mis à mort pour la foi du Christ, sous l’empereur Dioclétien.
De plus, saint Firme martyr, qui, pendant la persécution de Maximien, fut battu très cruellement, lapidé et enfin décapité.

A Pérouse, les saints martyrs Félin et Gratinien soldats. Après divers tourments endurés sous Dèce, ils acquirent par une glorieuse mort la palme du martyre.

A Bologne, saint Procule martyr, qui souffrit sous l’empereur Maximien.

A Amérie, en Ombrie, saint Second martyr, qui fut jeté dans le Tibre et y consomma son martyre sous Dioclétien.

A Tifernum (auj. Città di Castello), en Ombrie, saint Crescentien, soldat romain, qui reçut la couronne du martyre sous le même empereur.

Au monastère de Lérins, en Gaule, saint Caprais abbé.

Au monastère d’Onia près de Burgos, en Espagne, saint Inigo, abbé bénédictin, célèbre par sa sainteté et la gloire de ses miracles.

Près de Montefalco, en Ombrie, saint Fortunat prêtre, illustre par ses vertus et ses miracles.

A Trèves, saint Siméon moine, qui a été mis au nombre des saints par le pape Benoît IX.

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