Sanctoral
Sainte Marguerite-Marie Alacoque, Vierge
Marguerite-Marie Alacoque, née d’une famille honorable dans un bourg du diocèse d’Autun, donna dès son enfance des signes de sa sainteté future. Brûlant d’amour pour la Vierge Mère de Dieu et pour l’auguste sacrement de l’Eucharistie, la jeune adolescente voua à Dieu sa virginité ; Avant toute chose, elle s’efforce de réaliser dans sa vie l’exercice des vertus chrétiennes. Elle a le plaisir de dépenser des heures dans les prières et dans la méditation sur les choses du ciel. Elle était humble et patiente dans l’adversité. Elle a exercé la pénitence physique. Elle a montré sa charité envers son prochain, en particulier les pauvres. Par tous les moyens dans les limites de son pouvoir, elle s’employa avec diligence à imiter les plus saints exemples a laissé par notre divin Rédempteur. Entrée dans l’Ordre de la Visitation, elle commença aussitôt à resplendir du rayonnement de la vie religieuse.
Elle fut gratifiée par Dieu d’un don d’oraison très élevée, d’autres faveurs spirituelles et de visions fréquentes. La plus célèbre fut celle où, tandis qu’elle priait devant le Saint-Sacrement, Jésus se présenta lui-même à sa vue, lui montra, sur sa poitrine ouverte, son Divin Cœur tout embrasé et entouré d’épines et lui ordonna de faire en sorte, en raison d’un tel amour et pour réparer les outrages des hommes ingrats, qu’un culte public fût institué en l’honneur de son Cœur ; il promettait en retour de grandes récompenses puisées dans le trésor céleste. Lorsque, par l’humilité, elle a hésité d’entreprendre une telle tâche, son Sauveur très aimant l’a encouragé. En même temps, il a désigné Claude de la Colombière, un homme de grande sainteté, comme celui qui pourrait la guider et l’aider. Notre Seigneur l’a également conforté avec l’assurance qu’une très grande bénédiction s’étendrait sur l’Eglise grâce au culte de son divin Coeur. Marguerite s’est ardemment dépensée à accomplir l’ordre du Rédempteur.
Vexations, insultes ne lui manquèrent pas de la part de certains qui maintenaient qu’elle faisait l’objet d’aberrations mentales. Elle a non seulement porté ces souffrances patiemment, elle a même tiré profit, s’offrant elle-même dans l’angoisse et les douleurs comme une victime agréable à Dieu, supportant toute ces choses comme un moyen plus sûr de réaliser son but. Très estimée pour la perfection de sa vie religieuse et chaque jour plus unie au céleste Époux par la contemplation des réalités éternelles, elle s’envola vers lui, en la quarante-troisième année de son âge, l’an 1690 de la Rédemption. Elle fut glorifiée par des miracles ; Benoît XV l’inscrivit parmi les saints et Pie XI étendit son Office à l’Église universelle.
Bienheureux Balthazar de Chiavari, Prêtre, Premier Ordre Franciscain (+1490)
Ce saint homme était le descendant d’une ancienne famille noble. Il a passé ses années sur terre dans une pureté immaculée. En tant que franciscain, il fut professeur de théologie puis provincial de l’ordre. Il se distinguait par toutes les vertus d’un bon religieux, pratiquait les plus grandes sévérités personnelles, jeûnait beaucoup et considérait comme un réel plaisir d’être considéré comme le dernier parmi ses frères. Après avoir accompli son mandat, le bienheureux Balthazar de Chiavari se retira au couvent de Binasco. Là, il se consacre entièrement à la contemplation des choses célestes et au salut des âmes immortelles.
Il travailla sans relâche en chaire et au confessionnal. Nous pouvons travailler pour les âmes par nos paroles. Le bienheureux Balthazar l’a fait aussi bien en chaire qu’au confessionnal. Il suivit l’exhortation de l’Apôtre des Gentils : « Prêchez la parole, soyez instantanés à temps, à contretemps ; reprends, supplie, réprimande en toute patience et en toute doctrine » (2 Tim. 4,2). Un mot gentil trouvera toujours un endroit pour se reposer. Nous pouvons également travailler pour les âmes par notre bon exemple. Même si Balthazar était un supérieur dans l’ordre, il donnait le bon exemple à ses sujets. Les mots émeuvent, mais l’exemple les emporte, dit un proverbe latin. C’est pourquoi saint Paul dit à Timothée : « Soyez un exemple pour les fidèles en parole et en conversation ». (I Tim 4,12). Dieu lui a envoyé des maladies très douloureuses. Un jour, cependant, il reçut la visite de la Bienheureuse Mère de Dieu, qui le fortifiait et le consolait grandement.
À l’âge de soixante-treize ans, il fut convoqué par Frère Mort pour entrer dans le repos éternel. Le bienheureux Balthazar de Chiavari mourut en l’an 1490. Sa fidélité persévérante à la règle et son zèle infatigable pour les âmes lui méritèrent le bonheur éternel. Le pape Pie XI approuva la vénération portée au bienheureux Balthazar dès sa mort.
Martyrologe
A Paray-le-Monial, au diocèse d’Autun, sainte Marguerite-Marie Alacoque. Religieuse professe de l’Ordre de la Visitation de la Bienheureuse Vierge Marie, elle se distingua par de très grands mérites dans la diffusion de la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus, ainsi que dans le développement de son culte public. Elle a été inscrite au livre des saintes Vierges par le pape Benoît XV.
A Antioche, l’anniversaire de saint Héron. Disciple de saint Ignace, il devint évêque après lui, marcha fidèlement sur les traces de son maître, et montra son grand amour pour le Christ en mourant pourle troupeau confié à ses soins.
Le même jour, la passion des saints Victor, Alexandre et Marien.
En Perse, sainte Mamelte martyre. Ayant, sur le conseil d’un ange, renoncé au culte des idoles pour embrasser la foi, elle fut lapidée par les païens et jetée dans un lac profond.
A Orange, en France, saint Florentin évêque qui, célèbre par ses nombreuses vertus, reposa en paix.
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