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Jeanne de Coulomb, un auteur et une œuvre littéraire catholique à (re)découvrir

Ce premier titre de Jeanne de Coulomb « L’héritage du cousin Corentin » inaugure la réédition des ouvrages de cette excellente romancière catholique, que les éditions Saint-Rémi envisagent de publier dans leur totalité. Une belleinitiative !

Jeanne de Coulomb, est le nom de plume de (Cécile) Marguerite Coulon de Lagrandval, née en 1864 à Bordeaux et morte en 1945 à Bordeaux. Romancière populaire, elle est considérée en son temps comme un des « maîtres du roman catholique ».

A la fin de ses études, Cécile obtient son baccalauréat, devenant ainsi l’une des premières femmes bachelières. Elle commence à écrire à l’âge de 25 ans, tout d’abord pour les enfants. Après quelques publications chez les éditeurs May ou Lefort, entre autres, elle est repérée et encouragée par Henri Gautier, qui voit en elle « l’étoffe d’une romancière ». Elle se lance dès lors dans le roman, et produira environ une centaine de titres : romans-feuilletons (dans les revues Le Petit Écho de la Mode, L’Ouvrier, Les Veillées des chaumières, etc.) et romans populaires catholiques dans la Collection Stella, aux éditions La Bonne Presse, Flammarion, Jean Dupuis, etc.). En 1903, elle devient sociétaire de la Société des Gens de Lettres (SGDL). Dès 1905, Jeanne de Coulomb fait deux apparitions dans les premières années de La Semaine Suzette et de nombreux romans sont publiés dans Les Veillées des Chaumières, dans L’Ouvrier ou dans la Bibliothèque de ma Fille et dans la Collection Familia.

Pendant trente ans, Jeanne de Coulomb s’occupe parallèlement d’un patronage de jeunes filles. Durand la Grande Guerre, elle se propose comme infirmière, passe les examens de la Croix-Rouge et se dévoue entièrement pendant deux ans, tant et si bien, qu’à 50 ans passés, elle en tombe malade. Son dévouement exemplaire lui vaut la décoration de « la Grande Guerre », qu’elle ne portera cependant jamais, par modestie. A une période indiquée comme « entre les deux guerres », Jeanne de Coulomb doit effectuer un séjour de convalescence sur la côte basque, où elle se rend accompagnée de sa soeur. Sur les conseils de M. le curé de Guéthary, elle prend pension chez une famille du même village. De cet épisode basque, elle tirera une nouvelle, Le long chemin, qui sera publié en 1948. En 1928, son roman L’Ombre des heures est couronné par l’Académie française. Le Signe de l’olivier est son dernier ouvrage, écrit sous les bombardements, pour les lectrices des Veillées.

Elle utilise également les pseudonymes de Michel Dorlys, Pierre Marfont et Jacques Murol. Les nouvelles et romans de Michel Dorlys ont été publiés notamment par les éditions du Petit Echo de la Mode (Lisette, Pierrot, collection Printemps), de la Bonne Presse (Echo du Noël, Bayard). Ceux de Pierre Marfont par Henri Gautier (Semaine de Suzette, L’Ouvrier, Les Veillées), et ceux de Jacques Murol dans Guignol principalement. Plusieurs de ses romans ont été traduits en espagnol et en italien.

Ses récits sont captivants, ses descriptions pittoresques. L’étude fine et nuancée des caractères, dessinés d’une manière preste, avec justesse et vérité donne du piquant au récit. Et surtout un esprit franchement chrétien !

‘’ Mme de Coulomb se garde bien de monter en chaire et de nous asséner de vertueuses et soporifiques tirades. Elle se contente de mettre en scène de vrais chrétiens, de nous montrer les efforts, les luttes, finalement les victoires, de leur conscience. C’est vivant, et c’est fortifiant.’’

Retrouvez toute la série des ouvrages de Jeanne de Coulomb, sur LIVRES EN FAMILLE

Onze titres sont déjà réédités pour le plus grand bonheur des lecteurs – lectrices ? – à partir de 13-14 ans.

Des volumes de 200 pages, aux couvertures illustrées en couleurs par Bernadette Daly.

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