Le terrorisme intellectuel : est-il possible de penser librement ?
La France, dit-on, est le pays de la liberté. On devrait donc pouvoir, en particulier, y penser, y écrire, s’y exprimer librement. Mais on a souvent l’impression qu’un petit milieu détient les clés de ce qui peut et doit être dit ou pas. Et ceux qui contestent son monopole sont victimes d’une censure insidieuse, qui les réduit au silence.
Depuis les années 1950, les esprits réfractaires aux positions politiquement correctes ont souvent été privés de canaux de diffusion, décrédibilisés par des analyses réductrices ou carrément censurés voire traduits en justice, même quand ils ont eu raison avant tout le monde. Sur la scène politique, culturelle et médiatique, ce terrorisme intellectuel agit comme une mécanique totalitaire.
Quels sont les mécanismes de ce terrorisme intellectuel ? Peut-on échapper à cette manipulation des esprits pour penser librement ? C’est sur ce thème que Jean Sevillia donnera une conférence à la maison de la Méditerranée à Toulon le mardi 6 décembre 2016 à 20h30.
Jean Sevillia
Chroniqueur au Figaro Magazine depuis 1981, Jean Sevillia écrit sur la culture, l’histoire, les idées et la religion. Critique littéraire, il a créé en 2009 le Prix des Impertinents, qui récompense chaque année un ouvrage s’inscrivant à contre-courant de la pensée unique.
Depuis 1991, Jean Sevillia a écrit de nombreux livres : Le Chouan du Tyrol (1991), Zita impératrice courage (1997), Le Terrorisme intellectuel (2000), Historiquement correct (2003), Quand les catholiques étaient hors la loi (2005), Moralement correct (2007), Le Dernier empereur, Charles d’Autriche (2009), Historiquement incorrect (2011), Histoire passionnée de la France (2013), et La France catholique (2015). Ces grands succès en librairie ont été traduits en plusieurs langues.
Il vient de publier chez Perrin Ecrits historiques de combat, qui réunit en un volume Historiquement correct, Moralement correct et le Terrorisme intellectuel, avec une préface inédite et une bibliographie actualisée.
Le Cercle Saint Exupéry
Politique : du grec Polis, la cité. Ne signifie pas démagogie, omniprésence médiatique, corruption, ni même totalitarisme. Parce que gouverner est un exercice éminemment important, grave, et que le pouvoir doit s’exercer au service du bien commun, le Cercle Saint Exupéry se propose d’aider ceux qui le souhaitent à mieux comprendre le fonctionnement de nos sociétés pour jeter les bases d’un gouvernement sain de la cité.
Notre vieille Europe, dont les repères ont été tellement brouillés depuis des décennies, s’interroge sur ce qu’elle est sans trouver de réponse pour son avenir. Sans s’arrêter aux idées reçues, sans préjugé et sans barrière idéologique, le Cercle Saint Exupéry veut passer du constat des conséquences à l’analyse des causes, loin de tout sectarisme ou de tout esprit partisan.
Pour qui ? Pour tous, sans distinction de formation, de connaissances, d’engagement. Pourquoi ? Parce que c’est en se forgeant librement une pensée politique réaliste et structurée que les Varois pourront agir plus efficacement au service du bien commun et s’impliquer de manière active et constructive dans les différentes sphères de la vie publique. Comment ? En rencontrant et en débattant avec les historiens, penseurs, experts et référents du XXIème siècle au travers de conférences, débats, lectures…
Cercle Antoine de Saint Exupéry – 463, rue Pierre Loti – 83 000 Toulon – cerclesaintexupery@gmail.com
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