« Un activisme presque frénétique, le regard conquérant et le refrain conciliaire en permanence sur les lèvres : tout cela caractérise le pontificat de Karol Wojtyla. Oui, c’est lui. Bien sûr, jamais aveugle face à la réalité du printemps espéré et qui ne vient pas ; mais toujours tendu, indomptable vers la réalisation impérieuse du concile Vatican II.
Mais il ne s’est pas bien rendu compte que c’est lui-même qui a empêché à ce printemps tant attendu d’arriver, par des décisions de rupture, par des comportements dans ce même esprit : des liturgies sous le signe du tribalisme ; la rencontre d’Assise et le triomphe du relativisme religieux ; la participation active et passive à des rites africains, indiens, brésiliens, que tous connaissent comme des rites animistes, naturalistes et même satanistes. C’est avec Karol Wojtyla que Vatican II est devenu, pratiquement, si ce n’est théoriquement, la porte ouverte à toutes les manifestations de religiosité, même si cette religiosité était irréductiblement éloignée de la religion révélée et du patrimoine de ses vérités.
A cela s’ajoute aussi un magistère tout orienté vers l’homme, sa dignité, sa prééminence dans le domaine créé. On en viendrait à se demander si, en agissant comme il a agi, sans toutefois d’intentions perverses, et peut-être même des intentions droites, il n’aurait pas confié à Vatican II et à l’application de ses seize documents, le devoir de faire choir le Christ du trône de sa réalité surnaturelle pour l’abaisse au niveau naturel : un homme comme tous, pour tous, avec tous.
C’est comme si le programme adopté par saint Pie X à partir de la formule de saint Paul « instaurare omnia in Christo » avait été irréductiblement inversé en « instaurare omnia in homine » aussi bien par le concile œcuménique Vatican II que par le post-concile. »
Ces quelques considérations sont issues de l’écrit « Le concile, un débat qui n’a pas eu lieu » de Monseigneur Brunero Gherardini, chanoine de l’archibasilique Vaticane, après avoir été professeur d’ecclésiologie et d’œcuménisme à l’Université Pontificale du Latran.
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Le livre fait suite au Concile Œcuménique Vatican II : un débat à ouvrir, paru en italien en 2009, et traduit depuis en français, en anglais, en allemand, en portugais et en espagnol.
Dans ce nouvel ouvrage, Mgr Brunero Gherardini, chanoine de l’Archibasilique vaticane et directeur de la revue internationale de théologie Divinitas, ne se contente pas de déplorer que le débat sur le concile Vatican II n’ait pas eu lieu, il montre pourquoi il serait aujourd’hui plus que jamais indispensable.
Et surtout il indique comment ce débat pourrait être ouvert, donnant au lecteur les premiers éléments d’une analyse rigoureuse, loin des invectives stériles et des ovations aveugles.
Plus d’infos : http://www.livresenfamille.fr/p5442-brunero_gherardini_le_concile_vatican_ii_un_debat_qui_n_pas_eu_lieu.html
La béatification de Jean-Paul II, pape d’Assise, laisse profondément perplexe, tant elle soulève de graves questions.
Doit-on désormais considérer comme vertueux de recevoir, à la suite de Jean-Paul II, les cendres sacrées de Shiva ? D’aller prier à sa suite selon le mode juif au Mur des Lamentations ? De reconnaître, par le geste rituel du baiser, que le coran est parole de Dieu, ou encore d’implorer saint Jean-Baptiste pour qu’il protège l’Islam ? D’aller pratiquer des cultes animistes dans les forêts du Togo ?
La béatification de Jean-Paul II n’est voulue que pour consacrer l’ensemble de son pontificat, à commencer par sa dimension interreligieuse et œcuménique. Or celle-ci, ruineuse dans ses fruits, est encore inadmissible au regard de la doctrine catholique : élevant les fausses religions au rang de moyen de salut, elle remet en cause l’unicité du Sauveur, tout comme la nécessité d’appartenir à l’Eglise pour être sauvé.
Devant la consécration de ces erreurs, il a paru important à la Fraternité Saint Pie X de réagir.
Aussi Mgr Fellay a-t-il ordonné la publication d’un livre, Jean-Paul II, doutes sur une béatifcation, à votre disposition sur les tables de presse. Cette étude, réalisée par M. l’abbé P. de La Rocque et préfacée par Mgr Fellay, met en lumière les axes fondamentaux du pontificat de Jean-Paul II, pour les comparer ensuite à la doctrine traditionnelle de l’Eglise. Déposée à Rome au plus haut niveau, la voici désormais, dans une version un peu simplifiée, à la disposition de tous. « A l’heure où le Siège apostolique s’apprête à renouveler le geste scandaleux posé par Jean-Paul II à Assise en 1986, les lignes qui vont suivre redoublent hélas d’actualité. Puissent néanmoins ces pages, porteuses de graves interrogations, éclairer les âmes de bonne volonté et faire briller aux yeux de beaucoup la foi catholique dans toute sa splendeur, sa force et sa douceur » (extrait de la préface de Mgr Fellay)
Jean-Paul II doute sur une béatification – abbé Patrick de La Rocque
http://www.livresenfamille.fr/p4287-patrick_de_la_rocque_jean_paul_ii.html
Si vous voulez avoir un vrai portrait du prétendu saint, allez vite lire le livre du Père Luigi Villa intitulé :«
KAROL WOJTIWA,un saint ?….JAMAIS ! Après avoir lu cet ouvrage accompagné de multiples photos et de nombreuses citations de ce « pape« et vous n’en reviendrez pas. Probablement la plus belle imposture du 20e siècle . C.P.