La cour est allée dans le même sens que le tribunal de grande instance de Nanterre en première instance, intimant ainsi au parti de permettre à son ancien président et fondateur de participer aux instances dirigeantes sous peine d’une astreinte de 5 000€. Le FN est par ailleurs condamné à verser 25.000 euros de dommages et intérêts à Jean-Marie Le Pen, contre 15.000 en première instance.
Lorrain de Saint Affrique, proche de Jean-Marie Le Pen, a déclaré sur BFMTV : « C’est une très grande satisfaction ». Le Pen père selon lui « enregistre là un nouveau succès d’une longue série dans le conflit qui (l’)oppose à la direction actuelle du Front national ». « C’est une excellente nouvelle qui va éclairer les préparatifs du congrès du Front national dans des conditions très sereines et totalement offensives de la part de Jean-Marie Le Pen », a-t-il.
La direction du parti présidé par sa fille Marine avait en août 2015 prononcé l’exclusion du fondateur du parti à la flamme, Jean-Marie Le Pen. Après ces derniers développements, les instances dirigeantes du FN ont fait savoir au président d’honneur qu’il ne pourra pas participer au prochain congrès de Lille des 10 et 11 mars prochains en arguant du prétexte qu’il n’est plus adhérent.
Le principal intéressé par cette nouvelle exclusion ne semble pas prêt à se laisser faire. Il menace « de recourir à la force publique » : « J’ai suffisamment de partisans au Front national pour n’avoir pas besoin de la force publique. Mais s’il était nécessaire de le faire, pourquoi pas », a-t-il déclaré.
Francesca de Villasmundo
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