Ces mots – « Je suis catholique et vous ne me convertirez pas. » – n’ont pas été prononcés par le photographe de guerre Teun Voeten en Irak ou en Syrie mais en… Belgique.
Plus précisément à Molenbeek-Saint-Jean, commune bruxelloise où Teun Voeten a vécu huit ans et qu’il a quittée, contraint, car «C’est devenu une enclave ethnico-religieuse».
Dans un entretien publié par brusselnieuws.be, Teun Voeten, qui a photographié les sans-abris à New York, la violence des cartels de la drogue au Mexique et la guerre au Rwanda, en Bosnie, au Libéria, en Irak et en Afghanistan, explique qu’il ne peut plus vivre à Molenbeek.
Teun Voeten raconte comment les problèmes socio-économiques sont rejoints ici par une dimension politico-religieuse et parle de « l’impérialisme islamique » qui s’y est développé.
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