Le Forum économique mondial de Davos travaille avec méthode à l’adoption du passe carbone.
C’est Jean-Marc Jancovici qui a inventé la notion de « bilan carbone » pour le compte de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME) et est devenu un représentant de commerce du catastrophisme climatique servant les intérêts des mondialistes. Pourtant, il l’admet lui-même :
Je n’ai pas publié d’article dans des revues scientifiques. Je ne suis pas un scientifique.
Le 14 novembre 2022, BFMTV consacrait une soirée spéciale au passe carbone. L’une des « expertes » à qui on doit le docu-fiction 2050, Ouvrons les yeux diffusé par BFM TV s’appelle Emma Stoking, « porte-parole du plan de transformation de l’économie française pour The Shift Project », le think tank dirigé par Jancovici.
L’axe central du discours de Jancovici, c’est la décarbonation. Son cabinet Carbone 4 – il recommande l’objectif de diviser les émissions de CO2 par 4 – « accompagne la transformation des organisations vers la décarbonation et l’adaptation au changement climatique ». Il est membre du Haut Conseil pour le Climat, que le WWF souhaite doter de pouvoirs décisionnels renforcés. Tout cela en parfaite harmonie avec l’Agenda 2030 de l’ONU, le Great Reset de Klaus Schwab et le Pacte vert pour l’Europe de la Commission européenne.
Un plan de dépopulation
Jean-Marc Jancovici rejoint le rapport Limits to Growth – dit rapport Meadows – commandé par les néo-malthusiens du Club de Rome et présenté au Sommet de Stockholm (1972) sous l’égide de Maurice Strong. Jancovici en publia une synthèse commentée sur son site en février 2003.
Jean-Marc Jancovici est un partisan affirmé d’une réduction mondiale de la population par régulation imposée des naissances. En mai 2022, il déclarait au micro de France Info :
Ou bien on régule nous-mêmes, ou bien ça se fera par des pandémies, des famines ou des conflits.
Le prétexte écologique de ce plan de dépopulation est la réduction des émissions de gaz à effet de serre et l’impact prétendu sur le dérèglement climatique.
Précédemment, en juillet 2019, Jancovici déclarait à Socialter :
Le premier point est de limiter dès que nous pouvons la croissance démographique. Dans l’aide au développement, tout ce qui permet aux pays de maîtriser leur démographie est une bonne idée, car cela amortit les efforts à fournir sur tous les autres plans. Trois leviers : l’éducation des femmes, l’accès aux moyens de contraception, et les systèmes de retraite. Dans les pays occidentaux, il y a un premier moyen de réguler la population de façon raisonnablement indolore : ne pas mettre tout en œuvre pour faire survivre les personnes âgées malades, à l’image du système anglais qui ne pratique, par exemple, plus de greffe d’organes pour des personnes de plus de 65 ou 70 ans.
Jancovici rejoint le plan de dépopulation de Population Matters, du Good Club mortifère des milliardaires Bill Gates, Warren Buffett, Ted Turner et George Soros. Dans la même veine, on retrouve Jane Goodall (qui avait préconisé à la réunion du Forum économique mondial de 2020 de réduire la population à environ 500 millions de personnes) et James Lovelock (auteur de Hypothèse Gaïa et co-dirigeant de Population Matters, il considère qu’il faut réduire la population mondiale à un milliard d’individus).
Mondialisme totalitaire
Jancovici est clairement un adepte du totalitarisme mondialiste. En mai 2019, il était cité par L’Express :
On ne répondra pas au changement climatique sans l’usage de la contrainte. Un système de type chinois est-il un bon compromis ? Il n’est pas exclu que la réponse soit oui.
Jancovici est une créature du Nouvel Ordre Mondial, passé par les Young Leaders (promotion 2002) de la French-American Foundation. On retrouve également Jancovici au Club Le Siècle.
Faits & Documents avait révélé que Jancovici avait planché sur « Climat – énergie : la fin de l’âge d’or ? » devant la loge Akademos du Grand Orient de France (GODF) le 30 janvier 2012, et sur « Environnement : le désastre est-il certain ? » le 6 août 2020, toujours au GODF. En décembre 2020, la loge Triple Union du GODF a publié un texte soutenant The Shift Project, le think tank de Jancovici fondé en 2010 et financé par de nombreux acteurs privés et publics – dont le ministère de la Transition écologique et solidaire et celui des Armées.
Geneviève Férone-Creuzet, vice-présidente de The Shift Project, est aussi vice-présidente de la Fondation Nicolas Hulot et ancienne directrice développement durable pour la branche Environnement de Veolia.
Alain Grandjean, membre du Comité des Experts de The Shift Project, cofondateur et associé du cabinet Carbone 4 de Jancovici, avait été « nommé en 2018 parmi les 13 membres du Haut Conseil pour l’action climatique, créé auprès du Premier Ministre. Il est le président de la Fondation Nicolas Hulot depuis 2020 ».
The Shift Project a publié Decarbonize Europe (Manifeste pour décarboner l’Europe), signé notamment par Elisabeth Borne, alors présidente de la RATP, Michel Jarraud, ancien secrétaire général (de 2005 à 2015) de l’Organisation météorologique mondiale, Jean Jouzel du GIEC, Daniel Lebègue, ancien président du chapitre français de Transparency International (financée par Soros).
Autant savoir.
Pierre-Alain Depauw
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