C’est le résultat qui ressort d’un sondage exclusif effectué par Ipr Marketing pour quotidiano.net.
Le comportement des musulmans qui vivent en Italie est fortement conditionné par l’âge. Ils se divisent en deux macro groupes : les plus de 50 ans outranciers et conservateurs qui n’ont pas l’intention de s’intégrer. Parmi les plus jeunes l’intérêt envers l’Italie est mitigé : la moitié se sent intégré (45%) et l’autre moitié se divise en qui veut s’intégrer mais n’y réussit pas et qui ne veut vraiment pas. Plus ils vieillissent, en revanche, plus ils se ferment vis-à-vis de l’Occident.
6 immigrés sur 10 déclarent ne pas être intégrés (58%) mais le chiffre critique réside dans le fait que 31 % ne veut pas s’intégrer tandis que 28 % voudrait mais n’y réussit pas. Les motifs de cette difficulté sont liés au travail et à la langue, et à une vie fortement centrée sur la communauté musulmane.
Géographiquement, c’est dans le centre de l’Italie que vit une grande partie de la population musulmane. Et parallèlement c’est là que l’on trouve la majorité des conservateurs. Pour les immigrés musulmans, lit-on sur quotidiano.net, il s’agit d’une zone vue comme un paradis « politique » pour eux, le territoire historiquement le plus tolérant envers les nouveaux arrivants. Ces derniers profitent de cette tolérance pour rester attachés à leur idéologie et à leur extrémisme religieux. Dans ce centre italien, de nombreux mahométans restent « fermés » à l’occident.
Le vrai problème de l’immigration reste le travail si l’on lit le sondage : seulement 27 % des musulmans ont un travail stable et 24 % dit ne pas travailler. Entre les deux, 33 % déclare ne pas avoir de travail stable. Le chômage en Italie est aux alentours de 11 %, au sein du peuple des immigrés il double. Aussi la fourchette d’immigrés qui ne réussit pas à se maintenir avec son propre travail culmine entre 50 et 60 %.
On peu estimer que ces chiffres doivent être à peu près semblables en France et un peu partout en Europe, là où l’immigration musulmane est importante. Ce sondage donne raison à ceux qui prétendent que les politiques d’intégration, politique de la ville et autres fadaises, sont un immense échec.
Francesca de Villasmundo
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