La Gaystapo est à l’œuvre en Italie pour promouvoir, avec la complicité de l’actuel gouvernement Conte socialo-libéral mais liberticide par rapport aux libertés fondamentales, une nouvelle loi, le DDL Zan du nom du député qui en eut l’initiative, Alessandro Zan, qui aurait comme objectif de lutter contre « l’homotransphobie et la misogynie ».

Cette loi vise à criminaliser toute expression de pensée autre que celle exprimée aujourd’hui par le monde LGBT. Ce serait un crime ou une aggravation d’un crime de dire une chose qui va de soi : « pour qu’un enfant grandisse, il a besoin d’une maman et d’un papa »; comme ce serait un crime de dire que pour donner naissance à un enfant, il faut un homme et une femme; comment ce serait un crime d’exposer, même dans les tons les plus délicats, la doctrine de l’Église catholique sur l’homosexualité et autres déviances sexuelles. Etc. En conclusion, elle violerait ouvertement l’article 21 de la Constitution : « Chacun a le droit d’exprimer librement ses pensées avec la parole, l’écrit et tout autre moyen de diffusion. »

Nombreux ont été les Italiens à descendre dans la rue cette semaine, au cours de diverses manifestations dans les grandes villes italiennes, Rome en tête, pour protester contre cette loi liberticide qui doit être discutée au Parlement italien d’ici la fin du mois de juillet.

« Nous sommes sur cette place pour la liberté. Au milieu d’une crise économique et sociale sans précédent, des millions de familles et d’entreprises affamées en difficulté, au Parlement, il y a ceux qui pensent qu’il est urgent de faire approuver une loi sur la soi-disant homotransphobie », a déclaré Jacopo Coghe, vice-président de Pro Vita & Famiglia, le principal animateur de l’événement romain d’hier 16 juillet, soulignant combien est « inutile » mais surtout « dangereuse » une loi qui « vise à instituer un nouveau crime, celui de l’homotransphobie ». Un crime qui, « n’est pas défini par le législateur ».

« L’établissement d’un nouveau crime n’est pas nécessaire et est faux »; « Liberté d’expression pour tous »; « Nous restons libres de penser » ; « On ne peut pas risquer la prison seulement pour une opinion » sont parmi les slogans emblématiques scandés par les opposants au DDL Zan. Ils rappellent des principes qui jusqu’à récemment semblaient évidents, mais pourraient ne plus l’être bientôt, ceux qui manifestent en sont parfaitement conscients.

Au mégaphone, Coghe a émis l’hypothèse d’une série de scénarios inquiétants :

« Seront-ils possibles pour ceux qui gèrent une salle de sport d’interdire l’accès aux vestiaires et aux toilettes des femmes aux hommes transgenres qui se sentent des femmes ? Sera-t-il possible d’exclure un transgenre masculin dans une compétition sportive féminine ? Sera-t-il possible pour un parent qu’un enfant ne participe pas aux activités scolaires organisées par les entreprises LGBT ? Serait-il encore possible pour un prêtre de citer la doctrine chrétienne sur le mariage et la sexualité et de l’enseigner ? Sera-t-il possible de répéter que la pratique de a location de l’utérus, GPA, est une abomination ou de s’opposer aux adoptions par des duos de mêmes sexe ? Sera-t-il toujours possible de contester une loi telle que celle sur les unions civiles, sans risquer d’être signalé ? Pour toutes ces questions, le projet de loi sur l’homotransphobie a une réponse : non. »

« En fait, avec cette loi, dire la vérité sur la nature de l’homme deviendra un crime », réitère Coghe, mais « aucune loi ne peut nous faire taire et ne peut pas faire taire nos consciences. Il y a un peuple qui s’éveille et qui ne veut pas rester indifférent alors que nos libertés sont sapées ». Dans la fin de son discours, il rappelle notamment le grand risque d’endoctrinement des petits :

« Dans les écoles de nos enfants et expliquer à nos enfants, dès l’âge de six ans, qu’est-ce que l’homosexualité, la bisexualité, la transsexualité, est quelque chose qui ne respecte pas la liberté fondamentale d’éducation des parents. »

L’exhortation de Jacopo Coghe se conclut par un appel vibrant à réagir :

 « Nous sommes ici pour témoigner de la vérité et pour témoigner de la liberté. Nous devons travailler dur pour arrêter cette loi. Informez vos amis, parents et connaissances. Nous montrons que nous sommes un peuple soucieux de la liberté. »

Contre la loi se sont mobilisés les personnalités souverainistes et identitaires, dont Matteo Salvini et son parti, La Ligue, et Giorgia Meloni avec son mouvement Fratelli d’Italia.

Francesca de Villasmundo

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