C’est le journaliste catholique et politiquement incorrect italien, Maurizio Blondet qui le remarque sur son blog, Blondet and Friends : il y a eu, la semaine dernière, des scènes de pleurs au Sénat en Italie. Scène de pleurs… de joie ! Parce que les sénateurs viennent de légaliser la mort en faisant passer la loi sur le « bio-testament », façon pudique… et férocement hypocrite de nommer l’euthanasie.
Dans les tribunes du Sénat, l’avorteuse Emma Bonino (celle avec son fichu sur la tête), –une des grandes personnalités italiennes selon le pape François qui la reçoit au Vatican pour parler « accueil de migrants »-, et ses copains et copines socialistes, gauchistes, radical-chic, pleurent de bonheur. Ils ont rempli leur mission : donner la mort au début de la vie, donner la mort à la fin de la vie…
Et ils sont contents ! A en pleurer…
Francesca de Villasmundo
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Aujourd’hui , les « polémiques » sortent à tout bout de champ.
Ce qu’il dit me parait assez sensé. Nous avons la Loi et l’Éthique.
En dehors de celle, communément encrée dans notre inconscient collectif, façonnée par notre identité chrétienne (d’où le problème du multiculturalisme), la Morale n’y fera rien de mieux. Pire, comme elle est aujourd’hui basée sur des principes piochés ici ou là au gré des modes ou des programmes d’ingénierie sociales et résolument choisie en dehors de notre creuset culturel et spirituel, cela apparait effectivement plus comme un danger de récupération Ayatollh(esque) ou Imam(esque).
Ouvrant la porte à des notions beaucoup plus subjectives, si l’on y prend garde, apparaitrons la délation, le procès d’intention et la suspicion de tous contre tous.
Doucement mais surement on accompagnera benoitement et béatement la mise en place d’une Nouvelle Loi Morale très éloigné de la « décence commune » originelle, mais idéale pour inspirer la terreur par la mise au ban sociétal ou à l’opprobre publique. L’accusateur médiatique (et nous connaissons sa nature) étant toujours placé dans le camp du « bien ». Faire pénétrer la morale en politique me parait très hasardeux, voyez St Just ou Robespierre!
Nous l’avons largement expérimenté sur ce blog, dans ce monde en perte de repères, les conceptions morales peuvent recouvrir des sens très différents.
L’histoire et la littérature nous mettent largement en garde contre ce genre de « vertu » trompeuse qui sert davantage d’instrument d’oppression que de réelle « avancée » sociétale.