Italie – Comme en France, crucifix et crèches de Noël sont parfois au centre de controverses politiques. Mais en Italie, le nouveau gouvernement ne cède pas aux ayatollahs de la laïcité.
Le ministre de l’Éducation, Marco Bussetti, s’exprimant devant la Fédération des écoles catholiques, a déclaré :
« Le crucifix et la crèche sont des symboles de nos valeurs, de notre culture et de nos traditions, expression de notre identité. Je ne vois pas comment cela peut poser problème à l’école. Ceux qui pensent que pour pratiquer l’inclusion il faut les cacher font fausse route »
La polémique a été relancée lorsqu’une école de Terni, au nord-est de Rome, a annulé la crèche vivante traditionnelle sous le prétexte de respecter les enfants d’autres cultures. Matteo Salvini, ministre de l’intérieur, avait qualifié cette attitude d’« idiotie ». « Il ne s’agit pas seulement de religion, […] mais de l’histoire, des racines, de la culture. Vive nos traditions. Je ne lâche pas ! », ajoutait-il sur Facebook.
Ensuite une école avait interdit de prononcer le nom de « Jésus » dans les cantiques des fêtes de Noël, prétextant que cela pouvait être « offensant » pour certains élèves ! Là encore, Salvini a réagi, déclarant qu’il « ne voyait pas comment le nom de “Jésus” dans une fête de Noël pouvait offenser quiconque », saluant une « exceptionnelle écolière » qui s’est rebellée contre cette décision scolaire et dénonçant de « lamentables institutrices ».
Dans cette affaire, une écolière catholique âgée de dix ans fit preuve de courage, lançant une pétition qui recueillit les signatures de ses camarades, et obtenant finalement que la chanson soit chantée dans sa version originale lors du Récital de Noël.
Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !